Le Jardin Chambon À côté du jardin des Arènes, le jardin de l’ancien couvent Sainte-Marthe doit son nom à un collectionneur d'antiquités, François Chambon [1741-1821], qui au début du XIXe siècle y accumula des vestiges antiques et choisit de s’y faire enterrer. Les Archives départementales Elles ont occupé plusieurs lieux depuis le début du XIXe siècle : place de la Clautre dans l’ancien évêché, place Hoche dans l’ancien collège des Jésuites (1811-1861), cours Tourny, puis de nouveau place Hoche dans le premier siège de la préfecture. Le bâtiment actuel des Archives départementales, rue Littré, conçu spécifiquement dans une architecture contemporaine, ouvre en 1992. Le Musée militaire Cette « exception » périgourdine a été souhaitée en 1909 par la Fédération des Vétérans de la Dordogne, sur le modèle parisien du Musée de l’Armée, créé en 1905 aux Invalides. Le Musée militaire de Périgueux est installé depuis 1921 dans un immeuble de la rue des Farges, acquis par l’association créée en 1911. Son but : décentraliser la mémoire des armées et rassembler des souvenirs militaires de combattants, villes, châteaux liés au Périgord. Ses collections : plus de 20 000 objets militaires (armes, tenues, décorations, documents d’archives, etc.), du Moyen Âge à nos jours. La chapelle des Pénitents blancs En 1835, sur proposition du maire de Périgueux, la collection renommée Musée d'antiques et d'objets d'art est transférée dans les bâtiments de la chapelle des Pénitents blancs, au sud du cloître de la cathédrale Saint-Front. Les locaux sont aménagés par l’architecte Louis Catoire. Le musée prend le nom de Musée archéologique du département de Dordogne en 1836 et devient départemental. Il est dirigé jusqu'à sa mort par Joseph de Mourcin, assisté de l'abbé Audierne et du docteur Édouard Galy. Le MAAP et la Bibliothèque municipale En 1866, l’ancien couvent des Augustins, allées Tourny, transformé en prison après la Révolution, est à vendre. Son conservateur, Édouard Galy, décide d’acheter les bâtiments pour y installer les collections du Musée départemental qui se sont peu à peu enrichies. Elles y sont progressivement transférées entre 1869 et 1874. Le 1er mars 1874, la Société historique et archéologique du Périgord voit le jour au domicile d’Édouard Galy, son premier président, rue Clos-Chassaing. Mais la séance qui a entériné cette fondation eut lieu le 27 mai 1874 dans une des salles du Musée. Les collections de la SHAP seront entreposées dans les réserves du Musée jusqu’en 1889. Michel Hardy, qui a succédé à Édouard Galy à la présidence, propose alors d’abandonner ces locaux municipaux devenus trop inconfortables. |