VOTATIONS DU 24 NOVEMBRE :

Baisse des impôts (LIPP) pour plus de pouvoir d’achat

Avec un résultat de 61 % les Genevoises et Genevois ont exprimé clairement hier leur volonté de gagner du pouvoir d’achat après avoir subi de manière répétée des hausses significatives du coût de la vie.

Ce résultat, permettra enfin de donner une bouffée d’air aux familles de la classe moyenne. Le mouvement LJS est donc très satisfait du scrutin et remercie le peuple Genevois qui a fait preuve de solidarité et de justice sociale.

 

Loi sur l’autonomie des TPG 

Avec un refus de 69%, les Genevois et les Genevoises ont exprimé leur refus de transférer la compétence de la tarification des transports publics genevois au Conseil d’Etat. 
Le mouvement Libertés et Justice sociale s’engagera au parlement à défendre une tarification accessible à l’ensemble des Genevois. Il s’assurera également que le développement de l’offre, tel que voté par le parlement avec le nouveau contrat de prestations, soit mis en œuvre dans les temps afin d’améliorer la qualité de vie des usagers et désengorger le trafic dans les centres urbains. 

 

Loi modifiant la loi générale sur les zones de développement

Le mouvement LJS prend acte du résultat que les Genevoises et Genevois ont exprimé ce jour à 62 % concernant la loi générale sur les zones de développement. Le mouvement LJS continuera à soutenir une politique d'accessibilité et de transparence. L’accessibilité au logement devra passer par la transformation des locaux commerciaux en logement et l’accès aux coopératives et aux PPE qui doit être garantie à la classe moyenne grâce à une attribution sous contrôle de l’État.

 

3ème voie autoroutière

Au terme d’une campagne émotionnelle très chahutée, le mouvement Libertés et Justice sociale regrette le refus fédéral d’aménagement des routes nationales. L’élargissement de l’autoroute A1 entre le Vengeron et Nyon aurait permis de supprimer les bouchons en constituant un périphérique autoroutier complet autour de Genève et en facilitant le transit aux petites douanes. Défenseur d’une cohabitation des modes de transports, le mouvement LJS continuera d’opérer pour des mobilités partagées afin de garantir la liberté des usagers et une meilleure qualité de vie.

 

 

Droit du bail ; « sous location et besoin propre »

Avec un taux de vacance de 0,46%, Genève est particulièrement touché par le manque de logements. Le refus très net qui sort des urnes aujourd’hui sur les deux objets du droit du bail est l’expression du ras le bol des Genevois face à des attaques de plus en plus dures contre les locataires. Dans un contexte généralisé de hausse des charges et de perte du pouvoir d’achat, de telles réformes ne résoudront en rien la problématique du logement. Au contraire, elles fragilisent les locataires sans proposer des solutions concrètes. Dans ses propositions pour une politique du logement accessible, le mouvement défend la transparence et refusera toutes réformes au droit du bail qui aboutissent à des augmentations abusives du prix du loyer mettant à mal une classe moyenne déjà suffisamment éprouvée.

 

Modification de la LAMAL (EFAS)

Le résultat du jour à Genève (65%) prouve que les Genevois ne se sont pas laissés berner par une réforme trop complexe qui n’aurait pas mis fin à l’explosion des coûts. Cette réforme n’était pas la bonne réponse à un réel problème. La population attend désormais des solutions concrètes pour réduire les coûts de la santé qui font augmenter chaque année ses primes d’assurances maladie.

Le mouvement libertés et Justice sociale défend une politique de la santé qui ne donne pas un blanc-seing aux assureurs privés, mais passe par une répartition des charges équilibrée entre acteurs de la santé. Dans cette perspective, il soutient une caisse cantonale publique et le développement de réseaux de soins intégrés.

 

Passerelle piétonne du Pont-du-Mont-Blanc

Alors que les électeurs de la Ville de Genève ont refusé la construction d’une passerelle piétonne en dessous du pont du Mont-Blanc, le mouvement Liberté et Justice Sociale (LJS) se félicite de ce résultat qu’il avait appelé de ses vœux et rappelle qu’il existe un plan B.

Ce projet coûteux de 54 millions pour un tronçon de 250m, ce qui équivalait à un coût exorbitant de 216'000 francs le mètre. A titre comparatif, on pouvait construire avec cette somme environ 40 km de pistes cyclables ou financer des dessertes supplémentaires de transports publics dans nos quartiers mis en danger par le récent vote du Grand Conseil.

Surtout, il s’agissait d’un projet dépassé qui ne bouclait pas complètement le U lacustre cyclable et allait aggraver les conflits entre piétons et cyclistes dans le Jardin Anglais.

Le mouvement LJS rappelle ainsi la position de la CITRAP (Communauté d'intérêts pour les transports publics) qui vise à élargir le pont du Mont-Blanc en aval (côté Île Rousseau, qui pourrait alors être reliée par une passerelle pour piétons) avec deux voies nouvelles destinées aux transports collectifs et assez solides pour accepter le passage de tramways modernes et de bus bi-articulés.

Avec ce projet, on supprimerait tout cisaillement des transports collectifs avec le trafic du « U » lacustre, cycles compris, et on permettrait la réalisation d'une véritable piste cyclable bidirectionnelle sur le pont actuel en gardant le trottoir où il est et sans diminution de la capacité routière, conformément à la LMCE. C’est la seule et unique solution viable et efficace pour améliorer la mobilité dans ce secteur tant il s’agit de prendre la question de manière globale en prenant en compte les besoins de tous.

Un plan B est donc possible. Il s’appelle l’élargissement du Pont du Mont-Blanc. Nous appelons les autorités cantonales et municipales à s’y atteler sans délai.

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