Cette semaine, Also veut révolutionner le vélo avec le TM-B, un modèle déjà baptisé l'iPhone du vélo par certains médias. Le vélo de fonction devient de plus en plus populaire en France en offrant des avantages à la fois pour le salarié, mais aussi les entreprises. On a également découvert la pompe 2-en-1 de Topeak qui simplifie le support et la maintenance du vélo. Enfin, on n’oublie pas les tests de la semaine.

« L’iPhone du vélo électrique » : comment l’Also TM-B de Rivian veut révolutionner le VAE

Le vélo qui a le plus fait parler de lui cette semaine, c'est le TM-B de la société américaine Also. Déjà baptisé l'iPhone du vélo, ce modèle atypique embarque un bon nombre de technologies plutôt avant-gardiste dans un design original. On a ainsi un vélo électrique tout suspendu avec une fourche inversée à l'avant. La batterie amovible est placée au centre. Elle se recharge en USB-C à 240 W et peut également servir de batterie externe pour charger son téléphone ou un ordinateur.

S'il a bien une transmission par courroie entre le moteur pédalier qui délivre 180 Nm de couple et la roue arrière, le pédalier n'est pas relié à la transmission. Comme chez Cixi, le pédalage fait tourner un générateur qui recharge un peu la batterie et sert surtout à contrôler la puissance du moteur. Il n'y a pas besoin de vitesse puisque le générateur peut simuler des vitesses en mode manuel ou fonctionner avec une cadence de pédalage fixe en mode automatique. 

Pour nous, le plus impressionnant reste le système de plateforme amovible qui permet de passer d'un vélo classique à un vélo porteur en quelques secondes, sans outil.

Enfin, l'écran rond dans la potence est parfaitement intégré et design, mais pose des questions sur le côté propriétaire de l'engin. Il faut dire que sur ce modèle, tous de nombreuses pièces ont l'air propriétaires, ce qui avait mis à mal Vanmoff. Le vélo TM-B d'Also sera disponible aux Etats-Unis au premier semestre 2026 pour un tarif de 4500 $.

Le vélo de fonction : une tendance de fond

Ces dernières semaines, on a beaucoup parlé du vélo de fonction. Et c’est pas pour rien : c'est une véritable tendance du marché, comme on le voit très clairement en Allemagne, où des centaines de milliers de salariés roulent déjà avec leur vélo de fonction.

Le principe est simple : au lieu d’une voiture, l’entreprise met un vélo à disposition du salarié, souvent via une location longue durée. Pour l’entreprise, c’est un avantage social attractif, qui améliore la qualité de vie au travail, fameuse QVT, et l’image de marque, tout en encourageant la mobilité durable. En plus, c’est fiscalement intéressant : la location est déductible des charges, et la TVA est récupérable sur une partie des coûts.

Pour le salarié, c’est la possibilité de rouler sur un vélo haut de gamme sans débourser une grosse somme au départ. L’entretien et l’assurance sont généralement inclus, et à la fin du contrat, il peut souvent racheter le vélo à un prix avantageux.

C’est donc gagnant-gagnant : les entreprises valorisent leur politique RSE, les salariés profitent d’un moyen de transport pratique et économique, et ça fait rouler plus de au quotidien sur de beaux vélos fiables et agréables. Bref, on vous invite à lire nos papiers sur le sujet et à en parler à vos RH, ou pour les patrons, à se pencher sur la question.

Cette astucieuse pompe vélo fait aussi pied d’atelier pour l’entretien et les réparations

Cette semaine, on a découvert la pompe Topeak Transformer qui fait également support pour simplifier le rangement et l'entretien du vélo. La pompe dispose en effet de larges pieds en acier qui permettent de stabiliser le tout et de soulever la roue arrière pour certaines opérations de maintenance. Les pieds se rabattent lorsque la pompe est rangée.
Le modèle Mountain se contente une pression de 4 bars avec un manomètre de précision au dixième de bar, la version Urban monte à 8 bars de pression, mais avec un peu moins de précision alors que le modèle eUP atteint 11 bars tout en supportant 30 kg.

Il faut compter moins de 70 € pour le modèle VTT, 80 € pour le modèle Urbain et environ 120 € pour le modèle compatible avec les vélos électriques. C'est cher, mais cela permet de regrouper deux fonctions dans une pompe de qualité et ça, on aime.

Les tests de la semaine

Côté test, nous avons testé l'Original de Gaya, un vélo cargo décliné en version courte (short-tail) et longue (longtail) bien pensé. Il se démarque toujours avec son look original, sa capacité de charge de 80 kg sur le porte-bagages arrière, son imposant feu avant associé à des clignotants et un feu-stop. Nous avons également publié une vidéo complète sur ce vélo sur notre chaine YouTube.

Enfin, nous avons également testé le casque Abus Hyp-E, un modèle urbain embarquant le système d'éclairage développé par la société Overade. On retrouve ainsi un feu avant et arrière avec la fonction feu-stop et même une fonction clignotants avec une télécommande au guidon. Le feu-stop ne fonctionne pas à l'aide d'un accéléromètre dans le casque, mais sur le levier de frein, ce qui améliore beaucoup la réactivité du feu-stop. Abus a également intégré un bouton permettant de faire un appel de phare. Globalement c'est un très bon casque urbain. Le seul gros défaut est la difficulté de manipuler la visière à une main et l'impossibilité de sécuriser la commande des clignotants et du feu stop sur le vélo.

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