Historique La propriété de Meycourbie (plusieurs orthographes au fil du temps : Mescourbi, Mecourby, Meycourby...) a de temps immémorial appartenu à la famille d’Alesme de Meycourby : des nobles bourgeois de Périgueux dont Meycourby était une résidence secondaire, sans doute un pavillon de chasse. Plusieurs d’Alesme ont été maires de Périgueux. Pendant la guerre des Croquants (1636-1642), la maison de Mescourbi appartenant à Martial d’Alesme, lieutenant-criminel de la sénéchaussée de Périgueux, fut brûlée par les Croquants de Grellety[1]. Le dernier de la lignée, François, né vers 1780, épousa Catherine Arvieux de Clermont en 1810. Il décéda, à l’âge de 31 ans, l’année suivante, deux mois après la naissance de leur fils Jean-Baptiste qui mourut prématurément le 4 février 1812. Le 8 décembre 1813, la veuve se remaria avec Jean-Baptiste Chabrier de la Joubertie. C’est ce dernier qui est indiqué comme propriétaire lors de l’établissement du cadastre napoléonien en 1824. Le couple ne semble pas avoir eu d’enfants. Le domaine est ensuite vendu à plusieurs reprises : en 1840 à Pierre Laronde aîné, négociant à Périgueux ; en 1844 à Bernard Beauvieu à Périgueux ; en 1855 à Guillaume Chanard de Lachaume à Périgueux ; et enfin en 1888 à Gaston Bonnet, président de chambre à la Cour d’appel de Riom (63). Depuis cette date, il est resté entre les mains de la famille Bonnet. |