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Musique classique et œnologie, même combat. Jargon intimidant, prétentieux "sachants", trente-et-un vestimentaire et mondanités dans un cadre parfois rigide, pour ne pas dire coincé. En d'autres termes, pas toujours d'accès facile aux profanes.
Cela dit, nul besoin de maîtriser le vocabulaire (texture, robe, charpente), ni de fréquenter d'assidus œnophiles, pour apprécier un bon vin. C'est l'essence même de l'Orchestre des Nations : décloisonner la musique – classique, mais pas que – et la rendre accessible au plus grand nombre.
Cette saison 2025-2026 ne propose que des grands crus, sélectionnés par son chef sommelier Antoine Marguier. Trois somptueux cépages à déguster, à commencer par un Château Beethoven numéro 5. Un Haut-médoc, au sens pharmaceutique du terme.
Un millésime 1808 charpenté et charnu, à la texture ample, l'attaque ferme et l'allonge prononcée, dont on espère qu'il marquera les esprits autant qu'il a constitué un jalon dans l'histoire de l'ODN.
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