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Les partis de droite et d'extrême-droite (Vert' libéraux, Le Centre, PLR, MCG, UDC) refusent de débattre de l'entrée en matière sur le budget 2026 de la Ville de Genève. Cette majorité n'assume pas ses responsabilités de faire le travail pour lequel les conseillers et conseillères municipales ont été élues : débattre, modifier et adopter le budget.
Droite et extrême-droite ont collectivement refusé de débattre de l'entrée en matière sur le budget 2026 de la Ville de Genève. Il s'agit d'une décision irresponsable qui représente une entrave au débat démocratique que devrait être l'exercice du budget. « C'est la responsabilité du Conseil municipal de corriger le budget du Conseil administratif s'il n'est pas d'accord avec celui-ci » remarque Olivier Gurtner, chef du groupe socialiste au Conseil municipal. « Les finances sont l'une des seules compétences du Conseil municipal à laquelle la majorité de droite et d'extrême-droite a décidé d'échapper ce soir, de peur que les électeurs et électrices se rendent compte qu'ils et elles ne partagent pas leurs idées. »
Le Conseil administratif a pourtant proposé un budget responsable, répondant aux besoins des habitant·es de la Ville. Malgré le contexte économique compliqué internationalement, les revenus augmentent (+26 mio) davantage que les charges (+17 mio). « C'est une baisse d'impôts proposée par la droite et appuyée par des mensonges qui augmente le déficit budgétaire et celle-ci a promis qu'il se résorberait avec le temps » explique Guilhem Kokot, commissaire aux finances et coprésident du PS Ville de Genève. « Si la droite et l'extrême-droite jugent qu'il faut couper dans ce budget, elle doit en porter la responsabilité plutôt que de demander à la gauche de le faire à sa place. »
« Couper n'importe où dans la panique n'est pas la méthode de la gauche » souligne Amanda Ojalvo, cocheffe du groupe socialiste au Conseil municipal. « Nous défendons une approche basée sur un objectif : répondre aux besoins et aux attentes des habitant·es et cela nécessite de maintenir les prestations publiques, de maintenir les mécanismes salariaux pour les employé·es, de maintenir les investissements pour la Genève de demain. C'est ce que la population genevoise a exprimé en refusant les lois Corsets. »
« Il est évident que si la droite s'attaque aux mesures et aux prestations sociales ou écologiques du budget de la Ville, nous lancerons des référendums » prévient Salma Selle, coprésidente du PS Ville de Genève. « Le Conseil municipal est un espace de débat où la majorité doit trouver des compromis pour construire collectivement un budget. La droite ne semble pas vouloir jouer ce rôle démocratique. »
Personnes de contact :
- Guilhem Kokot, coprésident du PS Ville de Genève et commissaire socialiste aux finances (078 821 84 64)
- Salma Selle, coprésidente du PS Ville de Genève (079 902 11 00)
- Amanda Ojalvo, cocheffe du groupe socialiste au Conseil municipal (078 914 90 94)
- Olivier Gurtner, cochef du groupe socialiste au Conseil municipal (078 734 33 29)
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