L'UDC au Conseil d'Etat ? Non merci.
Il y a des journées de votations et d'élection qui nous échappent. Si le canton s'est largement positionné en faveur du progrès et contre l'austérité sur les sujets de votation, l'élection au Conseil d'Etat a de quoi nous inquiéter. Certes, Nicolas Walder est en tête mais son avance sur le candidat UDC, Lionel Dugerdil, n'est pas très importante avec 5'500 voix. Chacun peut espérer compter sur les reports respectivement de l'Union Populaire et du MCG pour un volume équivalent. Ce sont donc les électeur·rices de Xavier Magnin qui pourraient faire la différence et celui-ci à appeler à voter pour l'extrême-droite.
On pourrait compter sur les Assemblées générales du Centre et des Vert'Libéraux pour en décider autrement et qu'elles retrouvent un sursaut de dignité et d'antifascisme pour soutenir Nicolas Walder mais rien n'est moins sûr. Toutefois la droite nous montre ces derniers temps qu'elle ne voit pas de problème pour soutenir l'extrême-droite, ici incarnée par un homme qui, selon une enquête du Blick, a été accusé à plusieurs reprises de violences, avec un casier judiciaire qui inclut des dommages à la propriété et une appropriation illégale.
Il va donc falloir nous mobiliser pour obtenir les voix du Centre. Mais rappelons également que chaque élection est différente et qu'il est donc important de rappeler à votre entourage de retourner voter pour Nicolas Walder. Enfin, il nous faut également mobiliser parmi les 58% d'abstentionnistes pour garder ce siège à gauche. Car rappelons s'il le faut que l'UDC au Conseil d'Etat ce sont des violences sociales et écologiques dont les premières victimes seront les plus précaires.
Guilhem Kokot et Salma Selle, coprésident·es du PSVG
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