NON aux lois corsets
Depuis les dernières élections cantonales, la droite et l’extrême-droite continuent leur travail de sape régulier des acquis sociaux, qu’il s’agisse des conditions de travail ou des prestations à la population. Cette fois-ci, c’est à travers le budget que les partis bourgeois préparent l’asphyxie des services publics. Comment ? En indexant la création de nouveaux emplois publics sur la démographie du canton.
Cette proposition est absurde : elle ne permet en rien de répondre aux défis que pose le vieillissement de la population, le dérèglement climatique et les besoins sociaux de la population. Ces lois sont donc inefficaces pour mener des politiques de solidarité et faire face aux enjeux sociaux et environnementaux de notre siècle. Mais elles sont également hypocrites : les comptes ont été excédentaires huit années sur les dix dernières avec un record de 1,4 milliard de bénéfices en 2023.
Il ne s’agit donc pas d’une nécessité budgétaire mais bien d’une posture idéologique. Au Grand Conseil, et maintenant au Conseil municipal, la droite et l’extrême-droite s’attaquent à nos services publics, affaiblissant notre système social, de santé, d’éducation. Ce sont les habitant·es précaires et de la classe moyenne qui verront leurs prestations publiques dégradées. Ce 15 septembre, la droite et l’extrême-droite au Conseil municipal ont refusé les comptes de la Ville, pourtant bénéficiaires. Ceux-ci montrent pourtant l’engagement de notre Conseil administratif en faveur de la population, par des aménagements de l’espace public, par le développement d’une offre culturelle de qualité ou encore des prestations sociales adaptées aux besoins de la population.
Guilhem Kokot et Salma Selle, coprésident·es du PSVG
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