Une rentrée en campagne
L'été a calmé la politique genevoise mais la reprise s'annonce dynamique, polémique et combative. D'abord parce qu'une campagne électorale commence à se lancer pour un vote le 28 septembre. Après la démission d'Antonio Hodgers au Conseil d'Etat, le Parti socialiste genevois a décidé de soutenir la candidature de notre camarade vert Nicolas Walder. En face, la droite part divisée avec trois candidats (Xavier Magnin pour le Centre, Maikl Gerzner pour le MCG et Lionel Dugerdil pour l'UDC) qui ne semblent pas vouloir s'unir au second tour. Quoi qu'il en soit, avec déjà 4 magistrat·es sur 7, il est essentiel que la droite et l'extrême-droite n'obtienne pas un siège de plus. Cela pour permettre au mieux à la gauche minoritaire de continuer à défendre autant que possible des mesures de justice sociale et d'écologie.
En plus de l'élection, le 28 septembre, la population se prononcera sur différents sujets mettant au coeur du débat l'égalité et la solidarité. La droite et l'extrême-droite souhaitent ainsi accorder un privilège supplémentaire aux plus riches avec la suppression d'un impôt sur les résidences secondaires, diminuant une nouvelle fois les recettes fiscales de 1,7 milliards par an. En parallèle, elles proposent de diminuer la force des services publics en indexant la dépense publique sur la démographie avec les "lois corsets", sans prendre en compte que les crises sociales et écologiques provoquent des besoins financiers exceptionnels sur la durée.
Nous manquons ici d'espace pour discuter d'autres objets également importants : pour des aménagements piétons, pour plus de coopératives et contre une proposition de l'extrême-droite favorable à une immunité de la police. Pour défendre tous ces objets et permettre à la gauche de conserver son 3e siège au Conseil d'Etat, il est donc nécessaire de se mobiliser, de convaincre autour de vous et d'aller rencontrer la population sur les stands. Nous vous encourageons donc à vous inscrire aux actions de mobilisation pour obtenir un maximum de vote le 28 septembre.
Guilhem Kokot et Salma Selle, coprésident·es du comité du PSVG
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