2x NON à « J'y vis, j'y paie ! »
Camarade,
Le mois de mai a commencé par une belle fête des travailleur·euses « contre les fachos et les abus patronaux ». Mais les attaques de la droite continue et nous votons le 18 mai sur des objets aux effets importants pour les communes : l’initiative de l’UDC « j’y vis, j’y paie ! » pourrait coûter 70 millions à la Ville de Genève en proposant de ne plus être imposé dans la commune dans laquelle nous travaillons mais exclusivement là où nous vivons.
Le système actuel est assez logique : nous passons du temps sur notre commune de travail pour nous déplacer, pour manger, pour nous divertir. Les communes avec de nombreux emplois sont également celles qui ont le plus d’infrastructures utilisées par l’ensemble du canton, comme le Jardin botanique, le Grand Théâtre, le Musée d’Art et d’Histoire, ou les espaces sportifs, que l’on vive à Bernex, Thônex, Bellevue ou Cologny.
Alors pourquoi la droite et l’extrême-droite veulent modifier cette répartition ? D’abord, car cette modification permettrait aux communes aux habitant·es les plus riches de diminuer leurs impôts et forcerait les communes aux habitant·es plus précaires de diminuer leurs prestations ou d’augmenter leurs impôts. Ensuite, il s’agit aussi d’attaquer les finances de la Ville. Commune de gauche aux moyens les plus importants, la Ville de Genève utilise son budget pour tout ce que la droite et l’extrême-droite déteste : des politiques sociales de soutien aux plus précaires, la municipalisation des crèches, le soutien à la culture et aux associations.
Alors le 18 mai, vote et fais voter 2x non à l’initiative et au contre-projet.
Olivia Bessat-Gardet et Manuel Zwyssig, coprésident·es du PSVG
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