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NEWSLETTER #ESMI - avril 2025

Bonjour,

Chaque mois, la « FeBISP » vous informe des enjeux et de l'actualité du secteur. Bonne lecture !

Réforme du chômage : ce que contient le projet de loi-programme adopté en première lecture

L’assurance chômage trouve son fondement dans l’article 7 de l’arrêté-loi du 28 décembre 1944, aux côté des autres branches de la sécurité sociale.

Toutefois, le chômage a pour particularité d’être l’unique des sept branches de sécurité sociale dont le régime juridique est régi par arrêté royal  – c’est-à-dire une législation de nature réglementaire et non légale au sens strict – contrairement aux autres branches de la sécurité sociale. Cela a pour conséquence que toute la réglementation du chômage se trouve entre les mains du pouvoir exécutif et uniquement de celui-ci. Le Parlement n’a pas son mot à dire. Si les partenaires sociaux sont certes consultés, notamment via le Comité de gestion de l’ONEM, la modification de la règlementation demeure entre les mains du gouvernement. C’est à ce titre que les modifications précédentes de la règlementation chômage se sont passées dans l’ombre.

Ce vendredi 11 avril, c’est bien au Parlement qu’a été adopté en première lecture le projet de Loi-programme sur la réforme du chômage, puisque cette réforme s’attaque directement à l’article 7 de l’Arrêté-loi du 28 décembre 1944 – fondement même de l’assurance-chômage.

Si plusieurs tentatives de réformes du système d’assurance-chômage ont déjà été tentées, ce premier projet de loi-programme confirme les menaces présentées dans l’Accord de gouvernement fédéral de l’Arizona. Cette réforme s’attaque à deux grands volets : d’une part le durcissement des conditions d’accès à l’assurance-chômage (allocations de chômage et allocation d’insertion) et d’autre part, une limitation de la durée d’indemnisation – allocations jusqu’ici illimitées dans le temps.

Concernant les allocations de chômage d’une part, les travailleurs devront désormais justifier de 312 jours de travail (ou assimilés) sur une période maximale de 36 mois, peu importe l’âge du travailleur. Si la période de référence passe de 21 à 36 mois, le régime initialement différencié en fonction de l’âge du travailleur (avoir travaillé 468 jours au cours des 33 mois précédant la demande pour les travailleurs entre 36 et 49 ans ; et 624 jours au cours des 42 mois précédant la demande pour les travailleurs âgés de 50 ans ou plus), permettait aux travailleurs de plus de 36 ans d’étendre la période de référence jusqu’à 10 ans (contre 36 mois pour le nouveau régime). Désormais, le nouveau régime met tout le monde à la même enseigne – peu importe l’âge – : il faudra pouvoir justifier de 312 jours de travail sur un délai de 36 mois.

Et si désormais cette période de référence sera déjà considérablement réduite, parallèlement, la comptabilisation de la période d’admissibilité sera également plus stricte. Actuellement, un travailleur retombant au chômage dans les trois ans suivant sa dernière indemnisation peut récupérer son droit aux allocations sans devoir prouver un nouveau nombre de jours travaillés. Désormais,  pour chaque nouvelle demande, il faudra systématiquement avoir retravaillé 312 jours sur la période d’admissibilité.

Concernant les allocations d'insertion, l’accès sera réservé aux jeunes justifiant de l’obtention d’un diplôme, certificat ou attestation officielle. Un premier durcissement de cette exigence avait déjà eu lieu en 2014 sous le gouvernement Michel, mais restait limitée aux moins de 21 ans. Le risque du renforcement de cette exigence est une perte progressive de jeunes hors des dispositifs d’accompagnement.

D’autre part, ce n’est pas uniquement une limitation des allocations dans le temps qui est prévue, mais également une suppression de certaines périodes jusqu’ici considérées comme « assimilées » et pouvant dès lors ouvrir un droit aux allocations. Ne seront dès lors plus assimilés : les congés maladie et les congés parentaux. Néanmoins, ces deux types de congés pourront prolonger la période de référence sur laquelle est calculé le droit à l’assurance-chômage.

Comme l’avait annoncé l’accord de gouvernement Arizona, le texte prévoit aussi des mesures « d’encouragement à la formation » : les chômeurs suivant une formation d’infirmier ou d’aide-soignant dans un métier en pénurie, avec dispense officielle, conserveront leur droit aux allocations pour toute la durée de leur formation, dans une limite de cinq ans maximum. Le texte actuel précise bien que cette exception ne s’applique qu’à ces formations. Aucune dérogation ne s’appliquerait aux autres formations telles que les métiers en pénurie ou les formations non professionnalisantes, sachant que celles-ci peuvent parfois s’étendre sur plusieurs années (alphabétisation, FLE…).

Cette proposition a un impact très important sur les OISP, sur la philosophie de la sécurisation des parcours et sur la formation professionnelle dans son ensemble. Elle pose la question de la possibilité donnée ou non aux personnes les plus fragiles de se former et d’entamer un parcours d’insertion.

La réforme actuelle prévoit certaines dérogations pour certaines catégories comme les chercheurs d’emploi ayant obtenu le statut d’artiste ou les travailleurs portuaires ou pêcheurs reconnus.

Ces dérogations posent une série de questions sur le public exclut et leur nombre.

L’entrée en vigueur de cette législation est souhaitée à janvier 2026, avec des mesures transitoires débutant dès juillet 2025, pour permettre notamment aux CPAS « de gérer le flux ».

À côté du nombre de personnes qui vont soit se retrouver au CPAS, soit disparaître complètement des radars sociaux, ce sont les travailleurs actifs sur le marché de l’emploi qui vont également subir les conséquences de ce nouveau régime.

En effet, historiquement, l’assurance-chômage s’inscrit dans une logique de double protection : elle vise non seulement à garantir un revenu de remplacement aux personnes privées d’emploi, mais également à assurer la préservation de la valeur travail pour ceux qui demeurent insérés sur le marché de l’emploi.

Aussi longtemps qu’un régime d’assurance chômage est maintenu, il neutralise tout levier de pression susceptible d’être exercé par les employeurs sur la fixation des salaires. A l’inverse, limiter dans le temps le droit au chômage viendrait affaiblir cet équilibre protecteur et ôterait tout frein à la dévaluation des salaires des travailleurs.

La FGTB va saisir les tribunaux en riposte à la réforme du chômage

Les conséquences sociales de la réforme sur les allocations de chômage

A partir du 1er janvier 2026, les chômeurs bénéficiant d’allocations depuis plus de 2 ans seront exclus d’une indemnisation de chômage. Selon la FGTB, environ 32.000 chômeurs bruxellois risquent d’être concernés par cette fin de droit aux allocations[1]. Cette réforme portée par le gouvernement Arizona risque de fortement précariser un grand nombre de ces personnes.

Parmi les conséquences sociales liées à cette réforme, on retrouve notamment la situation de grand débordement dans laquelle vont se retrouver les CPAS bruxellois en janvier 2026. Dans l’incapacité d’absorber en peu de temps une grande masse de chômeurs exclus à cette date, le traitement des dossiers pourrait prendre entre 10 à 12 mois avant de pouvoir accorder un revenu à ces personnes. De plus, il est fort peu probable que seule une minorité des exclus se tournent vers le CPAS à cette date étant donné les situations de grande précarité dans lesquelles ils et elles vont se retrouver[2].

La riposte juridique et le principe du « standstill »

Face à ces conséquences que la FGTB estime représenter une « attaque frontale contre le droit à la dignité humaine », le syndicat prépare une riposte juridique en invitant ses affiliés à contester cette mesure du gouvernement devant le tribunal du travail sur base de non-respect de l’article 23 de la Constitution garantissant le droit à une vie digne.

Ces deux procédures juridiques sont basées sur le principe du « standstill », qui permet ici d’invalider un retour en arrière sur des droits sociaux acquis en invoquant le non-respect de l’article 23 de la Constitution garantissant le droit à une vie digne à travers l’exercice et la préservation des droits sociaux. Cet article ne disposant pas d’ « effet direct » en termes juridique - c’est-à-dire n’étant pas invocable, à lui-seul, en justice pour en tirer des droits - le principe de « standstill » constitue l’un des palliatifs à cette absence d’effet direct. Ce principe obéit à trois conditions :

  • Le niveau de protection sociale dont bénéficie le citoyen ne doit pas reculer de manière significative à la suite de la nouvelle réglementation ;
  • S’il y a recul significatif, les motifs invoqués doivent être appropriés et nécessaires en termes d’intérêt général ;
  • Le recul de la protection sociale doit être proportionné aux motifs d’intérêt général invoqués par la nouvelle réglementation.

La FGTB estime entre autres que le gouvernement ne respecte pas ce 3ème principe, à savoir l’absence d’une réponse proportionnée au motif d’intérêt général invoqué. La situation évoquée plus haut concernant la masse de chômeurs allant potentiellement se retrouver sans revenus pour une longue période (10 à 12 mois) illustre ce manque de proportionnalité.

De plus, le syndicat estime que le gouvernement ne peut mettre fin à un droit accordé à durée indéterminée sans respecter un préavis de 2 ans, ce qui reporterait la réforme à janvier 2028. 

Des recours ont été obtenus il y a quelques années à l’aide du principe de « standstill » concernant la réforme des allocations d’insertion en 2015. Comme le montre un jugement du Tribunal du travail de Liège du 2 décembre 2016, un assuré social n’ayant plus droit à des allocations avait introduit un recours devant ce Tribunal qui avait fini par invalider la nouvelle réglementation sur base de régression sociale flagrante et disproportionnée[3].

Notons que si le principe de Standstill interdit au législateur de légiférer à rebours sur des droits déjà acquis, ce principe connaît néanmoins certaines limites. Pour cause, le retour sur des acquis s’apprécie en regard de la dernière législation en vigueur – et non au regard des acquis sociaux tels qu’ils étaient en 1994 lorsque l’article 23 a fait son entrée dans la Constitution.

Si initialement, cela permettait de protéger les progrès engrangés depuis la première mise en place d’un système de sécurité sociale en Belgique, qu’en est-il des mesures régressives prises au fil du temps ? En effet, dans une matière aussi conflictuelle que la sécurité sociale, un certain nombre de reculs ont déjà été opérés (recul de l’âge d’accès à la pension, limitation dans le temps des allocations d’insertion, restriction de l’aide sociale pour les demandeurs d’asile, durcissement des conditions d’accès à l’assurance-chômage, …), les effets du principe de Standstill seront-ils également affaiblis ?

 

[1] https://bx1.be/categories/news/au-moins-32-000-bruxellois-exclus-du-chomage-en-janvier-2026-selon-la-fgtb-les-chiffres-par-commune/?theme=classic

[2] https://fgtb.be/actualite/la-fgtb-prepare-la-riposte-face-au-tsunami-social-annonce-en-2026

[3] https://terralaboris.be/spip.php?article2260

 

❯❯ Lire l'article sur la page de la FGTB

Retour en images sur la manifestation de ce 24 avril

Ce 24 avril, nous étions nombreuses et nombreux à marcher côte à côte pour dénoncer une réforme qui menace l’accès aux droits fondamentaux.
Limiter les allocations de chômage à deux ans maximum ? Inacceptable.

📉 Appauvrissement des allocataires
📈 Pression sur les CPAS et les services d’accompagnement
🧱 Obstacles renforcés pour les personnes en insertion
🕳️ Invisibilisation des plus fragiles

Merci à celles et ceux qui ont marché pour la solidarité.

❯❯ Lire le communiqué de presse de la Ligue des Droits Humains

Prochaines journée d'action et manifestation contre les mesures prévues pour l'emploi et la réforme du chômage

29 avril 2025 - journée d'action

Les fédérations patronales ont été informées par la FGTB et la CSC d’une journée d’action syndicale contre les mesures socio-économiques prises par le gouvernement fédéral.

La CGSLB n’a pas appelé à la grève mais couvre néanmoins ses affiliés.

Modalités pratiques à retenir :

Du point de vue légal :

  • Les travailleurs absents pour cause de grève, si leur employeur a été informé par préavis, sont considérés en absence justifiée.
  • La grève entraîne la suspension de l’exécution du contrat de travail. Les travailleurs grévistes n’ont donc pas droit à une rémunération pour cette journée, sauf si une indemnisation est prévue par leur syndicat.
  • Les dispositions couvrent également les travailleurs en pauses commençant leur service le soir du 12 décembre ou terminant dans la nuit du 13 au 14 décembre 2024.

Pour des raisons d’organisation, les employeurs peuvent demander aux grévistes de communiquer à l’avance la durée et le moment de leur absence.

❯❯ Télécharger lettre FGTB et CSC, lettre CGSLB au format pdf
❯❯ Télécharger les tracts de la FGTB et de la CSC

 

22 mai 2025 - manifestation nationale

Le secteur socioculturel se mobilise ! Associations, travailleuses et travailleurs du social, de la culture, de l’éducation, de la formation et de l'insertion socioprofessionnelle… défendent un travail essentiel, aujourd’hui menacé. Face aux attaques répétées, baisses de subsides, réformes absurdes : nous disons OUI à la solidarité, à la justice sociale, à un non-marchand fort et respecté.

👉 Suivez nous sur les réseaux pour plus d'informations en temps réel.

Continuons à dire NON aux réformes prévues par le Gouvernement Arizone !

❯❯ D'autres informations sur les site de la Fesefa et de la CSC

Assemblée Générale du 15 mai - Nos invités !

Le 15 mai prochain, nous organisons notre Assemblée générale dans un contexte de réforme majeure des politiques de l’emploi. Le projet de limitation dans le temps des allocations de chômage pourrait concerner au moins 35 000 personnes à Bruxelles. Pour notre secteur, cela implique des défis importants, chaque année ce sont des milliers de personnes accompagnées par les Missions Locales ou qui suivent un parcours de formation.

Afin d’anticiper ensemble ces changements, nous avons invité plusieurs intervenant·es clés pour éclairer les enjeux de cette réforme :

  • Marion Englert, auteure de l’étude de Vivalis.brussels sur les effets de la réforme pour les CPAS
  • Cristina Amboldi, Directrice générale d’Actiris
  • Bastien Manchon, Directeur appui stratégique de Bruxelles Formation
  • Georgy Manalis, Directeur de la Fédération des CPAS de Bruxelles – Brulocalis

Leurs interventions nourriront notre réflexion collective sur une réponse bruxelloise concertée, solidaire et réaliste face à ces bouleversements.

L'équipe s'agrandit : Bienvenue Théo !

"Bonjour à toutes et à tous !

Je suis Théo, le nouveau membre de l’équipe de la FeBISP au nouveau poste d’Attaché Sécurisation des Parcours. Ce poste vise à sensibiliser et à informer sur la sécurisation des parcours, à développer les réseaux entre membres FeBISP en termes de sécurisation des parcours, et à développer également les réseaux avec d’autres dispositifs et partenaires dans la même logique.

Après un Master en sciences politiques à l’ULB, j’ai travaillé à l’Instance bassin de Bruxelles sur des thématiques liées aux besoins socioéconomiques du bassin bruxellois en termes de formation professionnelle et d’enseignement qualifiant et à la concertation entre membres du bassin pour rencontrer ces besoins. J’ai principalement participé aux travaux concernant les métiers de l’Horeca, du nettoyage et de la sécurité-prévention et à la concertation des membres concernant l’enseignement en alternance.

Je suis très content de rejoindre l’équipe de la FeBISP et j’ai hâte de travailler avec les membres au développement de partenariats autour des différents enjeux de la sécurisation des parcours, particulièrement au vu du contexte politique actuel où les parcours du public cible de l’ISP et de l’ESMI risquent d’être davantage mis sous pression.

Sur le plan personnel, je suis un grand passionné de saxophone, de course à pied et de trek"

Probabilité peu élevée pour un appel à candidature pour le mandatement en 2025 pour les nouveaux projets

Compte tenu des dernières informations et de la situation politique à Bruxelles, il apparaît peu probable qu'un appel à candidatures pour le mandatement 2025 concernant de nouveaux projets soit lancé. En effet, il semble difficile qu'un gouvernement soit formé d'ici le 1ᵉʳ juin 2025, date limite imposée par l'ordonnance du 23 juillet 2018 pour lancer cet appel

Il ne serait donc pas possible d’introduire une nouvelle demande de mandat pour les nouveaux projets.

Présentation de la spending review dans le cadre des dépenses en économie sociale


Cette spending review menée par l’IBSA, la KU Leuven et les administrations, a été commanditée en 2024 par le Gouvernement régional bruxellois dans le cadre des dépenses en économie sociale et propose des pistes de modification du dispositif d'insertion. La review a fait l’objet d’une présentation à la Commission des Affaires Economiques et de l’Emploi le 9 avril.

Une présentation sera réalisée par BEE aux membres de la FeBISP le 26 mai, des informations supplémentaires suivront.

 

Séminaire : Le numérique responsable en ASBL - mode d'emploi concret


Le 21 mai 2025
, BRUXEO organise un séminaire pratique sur le numérique responsable en ASBL, en collaboration avec DIGIBRUX. Apprenez comment réduire l'impact environnemental de vos outils numériques, tout en assurant inclusion, efficacité et durabilité. Au programme : enjeux, recommandations concrètes, atelier interactif et ressources utiles.

📍 BRUXEO, Quai du Commerce 48, Bruxelles
Gratuit, inscription obligatoire : https://decarbonaction.bruxeo.be/fr/numerique-responsable

Vérification codes NACE-BEL 2025

Depuis le 28 mars 2025, vos activités désignées par un code NACE-BEL 2008 ont été converties en codes NACE-BEL 2025 dans la Banque Carrefour des Entreprises du SPF Economie. BEE vous invite à vérifier l’exactitude de ces données via Public Search et My Entreprise

👉 Informations générales https://economie-emploi.brussels/news-nace-codes-2025

Facturation électronique obligatoire dès 2026

À partir du 1er janvier 2026, toutes les entreprises assujetties à la TVA devront obligatoirement émettre des factures électroniques structurées (au format conforme : « PEPPOL ») dans leurs échanges B2B en Belgique.
Les factures PDF ou envoyées par courrier postal ne seront plus considérées comme valides dans ce cadre.

Cette obligation s’appliquera aux associations qui :

  • sont assujetties à la TVA,

  • réalisent des opérations soumises à la TVA,

  • et facturent des services ou produits à une autre entreprise belge également assujettie.

Exceptions : qui n’est pas concerné ?

L’envoi de factures électroniques structurées ne sera pas requis dans les cas suivants :

  • Facturation à des particuliers (utilisation privée) : ex.  prêt de livres, visites de musées, cours de sport ou de langues, etc.

  • Associations dont les activités sont exclusivement exonérées de TVA selon l’article 44 du Code de la TVA : ex. formation, visites guidées, représentations culturelles, gestion de clubs, etc.

  • Opérations exonérées elles-mêmes (même si ponctuelles), selon ce même article.

Dans ces situations, l’envoi d’une facture classique (PDF ou papier) reste autorisé.

Cas particuliers

Une association « assujettie mixte » (exerçant à la fois des activités taxées et exonérées) devra envoyer des factures électroniques pour ses activités soumises à la TVA, même si elle bénéficie du régime de franchise pour petites entreprises.

Report de l'indexation prévue en octobre 2025 à novembre 2025

Suite au dépassement de l’indice pivot (128,11) en janvier 2025, une première indexation des salaires a eu lieu en mars 2025.

L’indice pivot ultérieur (133,28) devrait être atteint en septembre 2025 (et non en août 2025 comme prévu initialement). Cela conduirait un une nouvelle indexation de 2% du RMMMG en octobre 2025 et à une indexation des salaires en novembre 2025.

Ces prévisions se basent sur les observations de Stabel jusqu’au mois de mars 2025 et sont encore susceptibles d’évoluer.

❯❯ Source : Bureau fédéral du plan

 

Rue d'Arenberg 44 - 1000, Bruxelles - 02 537 72 04

 

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