Alors que l’espérance de vie augmente, la question des consommations de substances psychoactives chez les seniors reste encore largement sous-estimée. Pourtant, les professionnels de santé et du secteur social constatent une réalité bien différente. C’est à cette problématique que s’attaque le neuvième numéro de la revue « Addiction(s) : recherches et pratiques ».
L’usage de psychotropes chez les personnes âgées est un phénomène en pleine évolution. Certains usagers historiques de drogues atteignent aujourd’hui un âge avancé, tandis que d’autres découvrent la consommation à la suite de douleurs chroniques, d’isolement ou d’une détresse psychologique. Ce nouveau numéro de la revue internationale francophone Addiction(s) : recherches et pratiques explore ces différentes réalités et pose une question centrale : comment adapter nos accompagnements pour mieux répondre aux besoins de ces publics ?
Appel aux chercheuses, chercheurs et associations : La féda bxl souhaiterait répertorier les projets de recherches belges en cours ou finalisés en 2024/2025, concernant les thématiques drogues et addictions (aussi bien en sciences sociales que médicales, que dans les dimensions juridiques ou criminologiques).
Le groupe de travail « Genres et assuétudes » de la féda bxl lance une enquête sur l’accompagnement des personnes (ex)usagères de drogues ayant vécu des violences sexuelles.
Cette enquête s’adresse aux professionnel·les de terrain, à Bruxelles, de secteurs élargis (assuétudes, précarité, social/santé) en contact avec ces personnes et ces vécus, sur leurs difficultés rencontrées, leurs besoins et leurs attentes.
Celle-ci contribuera à l’élaboration, en cours, d’un protocole visant à améliorer l’accueil, l’accompagnement et l’orientation des personnes (ex)usagères de drogues ayant vécu des violences sexuelles, indépendamment de leur genre, sur le territoire de Bruxelles.
Question Santé organise une journée de réflexion autour du genre et de sa prise en compte dans les pratiques professionnelles du secteur social-santé, vendredi 4 avril 2025.
Une projection du film de Nora Fingscheidt "The Outrun", suivie d'un débat avec plusieurs intervenant·e·s de notre secteur, se tiendra mercredi 9 avril à 18h30 au Cinéma Palace à Bruxelles. L'histoire est basée sur le livre autobiographique d’Amy Liptrot qui aborde avec force et sensibilité le combat contre l’addiction à l’alcool et le chemin vers la reconstruction.
Webinaires sur l’avancement des politiques publiques et des pratiques en réduction des risques/méfaits afin de mieux soutenir les droits des personnes utilisatrices des drogues. Jeudi 10 avril 2025, 11h00 – 12h30 (Québec) /17h – 18h30 (France, Belgique, Suisse)
Suivez ce webinaire de l'IDPC, mardi 22 avril 2025 de 14h à 15h30, pour une session de débriefing sur la 68e session de la Commission des Stupéfiants des Nations Unies (CND) afin de discuter des avancées, des blocages et des perspectives d’évolution du régime onusien de contrôle des drogues.
Mercredi 23 avril 2025 de 12h à 12h30, nous aurons l'occasion d'assister à la présentation d'un guide destiné aux médecins généralistes et à leurs patient·e·s, développé par le Résad en partenariat avec Modus Vivendi. Ce guide a pour objectif de favoriser le dialogue autour des consommations au sens large dans les cabinets de médecine générale.
La ville de Gand accueillera, du 14 au 16 mai 2025, la 13e conférence internationale « Club Health », un rendez-vous incontournable pour repenser la santé et la sécurité dans les environnements festifs nocturnes. Réunissant experts, décideurs et acteurs du monde de la nuit, cet événement propose de mettre en lumière des approches innovantes pour des nuits plus sûres et inclusives.
Le réseau "Jeunes, alcool et société" organise, mardi 20 mai 2025 à Louvain-la-Neuve, un colloque à l'occasion de ses 20 ans : Consommation d'alcool en Belgique : 20 ans de réflexion et autant de pistes d'actions
Les 22 et 23 mai 2025, la Fédération Addiction vous invite à son 14e congrès sur le thème « Créativité, art et addictions : Des liens qui libèrent ? ». Rendez-vous à Angers ou en ligne pour deux journées d’échanges et de réflexion.
Pour cette édition, Art et Soins ouvre ses portes à une nouvelle exposition portée par Erik Koninckx qui mêle art, nature et humanité, le jeudi 22 mai & vendredi 23 mai à Ribaucare.
La 19ème Congrès international d'addictologie de l'ALBATROS se tiendra du 10 au 12 juin 2025, au Novotel Tour Eiffel à Paris. Cette nouvelle édition s'intéressera à la thématique " Addictions & environnement : on a changé de climat ! ".
Le congrès sera précédé du 2ème Forum sur la Réduction des risques, organisé le 10 juin matin.
The 18th annual ISSDP conference 11-13 June 2025, hosted by the Drugs, Policy, and Social Change (DPSC) research group at Manchester Metropolitan University, envisions a transformative dialogue on drug policy grounded in social justice. Our aim is to foster an inclusive platform where diverse voices from affected communities, practitioners, and policymakers converge to explore and address the complexities of drug policy processes and formation.
Un symposium international multidisciplinaire se tiendra à Montreux (Suisse), du 18 au 20 juin 2025, intitulé "Prévenir le jeu excessif dans une société addictive".
Notre afterwork du mois d'avril se tiendra : nous vous attendons le jeudi 17 avril mars à partir de 17h30 à chez Médecins du Monde
➡️ Attention, cette année, pour faciliter l’organisation, nous vous demandons de bien vouloir vous inscrire préalablement pour participer à ces rencontres.
Prospective Jeunesse propose un module de formation autour de "L'Echiquier" : un outil d’animation pour parler des dépendances et du bien-être, à Bruxelles, le 27 mai et le 17 juin 2025 de 10h à 13h.
Et si nos stratégies de prévention des usages de drogues pouvaient gagner en inclusivité ? Prospective Jeunesse propose une nouvelle formation à Bruxelles le 19, 24 juin et le 18 septembre 2025 intitulée "Genres et usages de drogues : Les nouveaux enjeux d’une prévention plus inclusive".
Communiqué de presse collectif • Bruxelles, 19 mars 2025 – Malgré les appels répétés du secteur non marchand aux autorités, plusieurs centaines d’associations qui répondent aux besoins de la population sont abandonnées à une incertitude budgétaire insoutenable. En l’absence de gouvernement de plein exercice à Bruxelles, rien ne bouge pour le non-marchand et ces associations sont contraintes de reporter des projets cruciaux adressés aux personnes en grande précarité, aux malades, aux jeunes ou encore aux familles en difficulté.
Communiqué d’Infor Drogues & Addictions • Le 31 mars, une grève générale est annoncée dans tout le pays en réaction aux mesures du gouvernement Arizona. Mais pourquoi est-ce que cela concerne (aussi) le secteur des assuétudes ?
Communiqué Ligue des droits humains, la FIDEX (Fédération bruxelloise des Institutions pour Détenus et Ex-détenus) • En Belgique, la surpopulation carcérale atteint un niveau critique, avec plus de 13 000 détenu·es pour environ 11 000 places. Cette situation ne fait qu’aggraver les conditions de détention et entrave lourdement le travail des associations qui interviennent auprès des personnes incarcérées. Soutenue par la Ligue des droits humains, la FIDEX (Fédération bruxelloise des Institutions pour Détenus et Ex-détenus), qui regroupe 14 associations – dont plusieurs membres de la féda bxl – et près de 100 travailleur·euses de terrain, alerte sur les obstacles de plus en plus nombreux rencontrés par ses membres dans l’exercice de leurs missions. Face à ce constat, la FIDEX a mis en place un baromètre, un outil inédit permettant d’objectiver et de signaler les dysfonctionnements observés dans les prisons de Haren et Saint-Gilles.
Un nouveau rapport de recherche, fruit d’une collaboration entre l’Instituut voor Sociaal Drugsonderzoek (ISD) de l’Université de Gand et l’Observatoire de safe.brussels, offre un état des lieux sur la consommation de crack dans l’espace public en région Bruxelloise. Ce travail de recherche, mené en collaboration avec le monde académique, permet de mieux cerner ce phénomène afin d’orienter les politiques publiques de manière adaptée et efficace.
La Fédération des CPAS vient de rendre un avis au Parlement de Wallonie sur les salles de consommation à moindre risques (SCMR). Son avis énumère un certain nombre d’arguments qui plaident leur faveur. La fédération des CPAS elle-même est favorable à l’ouverture de SCMR dans les grandes villes et dans certaines entités de plus petite taille qui rencontrent des problèmes spécifiques sur les questions de drogues et d’addictions.
L’association française Keep Smiling a publié un compte rendu de son enquête communautaire sur la consommation sexualisée de produits psychoactifs : effet sur le consentement et les pratiques sexuelles.
Des services du secteur sans abri ont mené une étude-action sur les violences dans les services accompagnant des personnes sans chez-soi. Un constat alarmant : ces violences touchent autant les usager·es que les professionnel·les, dans un contexte de précarité croissante.
Au-delà des aspects économiques, le rapport met en avant des enjeux de justice sociale et de santé publique. Il souligne que la décriminalisation et la suppression des antécédents judiciaires pour infractions liées au cannabis pourraient améliorer les perspectives socio-économiques des personnes concernées, en particulier celles issues de communautés marginalisées. De plus, un marché légal permettrait un meilleur contrôle des produits, réduisant ainsi les risques sanitaires et facilitant l’accès à des politiques de prévention et de réduction des risques.
Plongez dans Drugs and the City : un podcast de Prospective Jeunesse asbl qui propose une autre perception des addictions ! Il va bien au-delà du produit, explorant une approche axée sur le bien-être. Ce second épisode aborde la question du genre en tant que déterminant de santé.
L’Agence nationale [française] de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) souhaite alerter les professionnels de santé sur le risque d’interaction entre cannabidiol (CBD) et médicaments. En effet, ces interactions sont nombreuses et souvent méconnues des professionnels de santé et des consommateurs eux-mêmes. Dans certains cas, les conséquences peuvent être graves.
La consommation de crack explose à Bruxelles, une étude publiée par safe.brussels en fait le constat. Une drogue pas chère, facilement accessible qui touche principalement une population précarisée. Comment y faire face? BX1 abordait la question avec Eric Husson, directeur du projet Lama et Aline Distexhe , analyste safe.brussels, dans l’émission +d’Actu sur BX1.
Enrayer la crise du crack qui fait rage dans la capitale de la Belgique ne se fera pas sans un investissement structurel dans des solutions de logement et des dispositifs sociaux. Telles sont les principales conclusions d’une enquête inédite sur la consommation de crack en Région bruxelloise, menée en partenariat par l’Observatoire de safe.brussels (l’institution régionale en charge de la sécurité et de la prévention à Bruxelles) et une équipe de recherche de l’Université de Gand.
Un collectif de plusieurs centaines d’acteurs du non marchand bruxellois s’est rassemblés devant le Parlement bruxellois vendredi 21 mars 2025. Forcées à la résilience, ces associations, pourtant vitales pour la population, réclament des perspectives et un financement pérenne à la hauteur des défis sociaux et sanitaires que rencontre la région.
La Libre : L’Arizona veut également punir tous les acteurs de la chaîne du narcotrafic, du producteur au consommateur, mais l’Arizona a-t-il tous les moyens de ses ambitions ? (…)
Michel Claise, ancien juge d’instruction passé chez DéFI : « Je suis plutôt suspicieux par rapport aux intentions des gouvernants. On a pas les moyens de nos ambitions. Le programme de l’Arizona, c’est très bien… il y a 25 ans. C’est beaucoup trop tard et c’est un cataplasme sur une jambe de bois. S’attaquer en même temps aux consommateurs, c’est facile car on les trouve dans les rues mais c’est à la tête du trafic qu’il faut s’attaquer. Et rien n’est fait pour y arriver » (…)
Le parquet du Limbourg a déposé jeudi une demande d’extradition pour Mounir « Mou » Namoussi, un baron de la drogue belge arrêté la semaine dernière en Colombie dans le cadre d’une enquête sur un trafic international de cocaïne.
L’arrestation de Mounir Namoussi a fait réagir le président Colombien, Gustavo Petro. « C’est un exemple de la multinationalisation de la mafia de la cocaïne », a déclaré le président. « Aujourd’hui, il existe des cartels beaucoup plus puissants qu’à l’époque de Pablo Escobar. Le renforcement des organisations mafieuses montre l’échec de l’interdiction et l’absence de mesures alternatives à la simple interdiction », a-t-il ajouté.
Gustavo Petro a déclaré que son gouvernement continuerait à coopérer avec d’autres gouvernements sur les saisies de cocaïne, en se concentrant sur les grosses cargaisons, les dirigeants internationaux et le blanchiment d’argent. Dans le même temps, il a dit vouloir légaliser complètement la marijuana pour lutter contre la violence liée à la drogue dans son pays.
Les États membres de l’ONU lancent une révision attendue depuis longtemps du « mécanisme » de contrôle des drogues de l’ONU avec une alliance politique nouvellement émergente
Dans un contexte de troubles mondiaux et de ruptures multilatérales, la 68e session de la Commission des stupéfiants des Nations Unies s’est achevée vendredi 14 mars 2025 sur un tournant dans l’histoire des politiques mondiales en matière de drogues. Avec une majorité écrasante de 30 voix pour, 18 abstentions et 3 voix contre – l’Argentine, la Russie et les États-Unis –, le principal organe décisionnel des Nations Unies en matière de drogues a décidé de créer un groupe d’experts indépendants pour repenser le régime mondial de contrôle des drogues.
A Bruxelles, les toutes premières permanences du Médibus sont nées d’une collaboration entre l’asbl DUNE (Dépannage Urgence de Nuit et Echange) et Médecins du Monde, grâce à l’intermédiaire de la STIB, fin 2013. Il s’agissait de développer un projet mobile de Réduction des Risques et Médecins du Monde.
Le sujet sensible des drogues et de leur addiction est généralement abordé vers le début de l’adolescence. Certains parents sont toutefois confrontés plus tôt à la réalité de ce problème de société. Comment en parler aux plus jeunes sans les effrayer, ni éveiller leur intérêt ? Le Ligueur (La Ligue des Familles) s’est penché sur la question.
Le Pélican asbl engage un·e formateur·trice et chargé·e de projets en prévention des assuétudes. Contrat à durée indéterminée, conditions ACS, niveau bachelier. Temps partiel : 28h30/semaine
Le Centre de Jour pour Jeunes du Centre Médical Enaden (espace Morphosis), engage un·e infirmier·ère, de niveau bachelier. Contrat à temps plein à durée déterminée (1 an), à partir du 01/07/2025 avec horaire de jour.
Le Projet Lama est à la recherche d’un·e assistant·e social·e pour un poste à temps partiel de 28,5h (19h/semaine CDI + 9,5h/semaine contrat de remplacement).
L’Unité Drogues de Sciensano lance une nouvelle édition de son enquête sur les drogues : Drug Vibes 2025. Elle s’adresse aux personnes qui consomment ou ont consommé des drogues au cours des 12 derniers mois. L’objectif de cette étude est de comprendre l’évolution des modes et des habitudes de consommation de drogues en Belgique. Les informations partagées dans cette enquête sont traitées de manière sécurisée et anonyme. PARTICIPER
« Cores’ponsabilité » s’appuie sur un partenariat solide regroupant six acteurs spécialisés en assuétudes et réduction des risques : le Projet Lama, la MASS, Enaden, Babel, Modus Vivendi et Dune. L’objectif est d’augmenter la capacité de référencement et d’accueil des usagers vers des services ambulatoires, du résidentiel thérapeutique et des comptoirs d’échange. Cette approche vise à mieux répondre aux besoins des personnes en situation de grande précarité, en leur garantissant un accès facilité à des soins et un accompagnement adapté.
Envie d’arrêter de fumer, mais besoin d’un coup de pouce ? Avec Buddy Deal, relevez le défi en duo et profitez du soutien d’un proche pour dire adieu à la cigarette.
Ensemble vers un nouveau souffle, en abrégé EVUNS, est une campagne annuelle de prévention et de gestion du tabagisme qui a pour but d’informer et de sensibiliser la population à la thématique du tabagisme. Elle propose d’accompagner les fumeurs et fumeuses souhaitant réfléchir à leur consommation, tout en valorisant les aides et les ressources disponibles pour initier un changement et une réflexion quant à la consommation du tabac. Elle prend désormais place en avril-mai-juin tant en Wallonie qu’à Bruxelles, à la fois en présentiel et en virtuel !
Le Pélican lance un groupe de parole dédié à l’estime de soi et à la consommation. L’objectif est d’aider les participants à apprivoiser leur critique intérieur, à prendre du recul et à favoriser une acceptation plus bienveillante de leurs difficultés, afin de renforcer leur engagement dans le changement.
Addiction / consommation : En famille ? En couple ? Dans votre entourage ? Vous vous sentez perdu(e) et avez besoin de comprendre, de changer les dynamiques ? Vous souhaitez être écouté(e) et libérer la parole ? Le Pélican asbl vous offre un cadre bienveillant et un accompagnement personnalisé pour vous aider à traverser ces moments difficiles.
Present your research at the European Society for Social Drug Research conference in Prague (1-3 Oct 2025) and submit a one-page abstract no later than 12 May 2025. MORE INFO
L’Accord de coalition dite Arizona du 31 janvier 2025 a prévu un point consacré à la « résilience mentale ». D’autres sont à pointer qui ont directement trait au travail mené en santé mentale. À la lecture de l’accord, il faut constater qu’il y a une série de politiques annoncées qui risquent d’avoir des effets indirects, mais conséquents sur la santé mentale de la population en général, et ses franges les plus vulnérables en particulier.
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