Site web de le FeBISP

NEWSLETTER #ESMI - mars 2025

Bonjour,

Chaque mois, la « FeBISP » vous informe des enjeux et de l'actualité du secteur. Bonne lecture !

Politiques de retour au travail mesures et impacts

L'accord de coalition fédéral met en avant la nécessité d'atteindre un taux d'emploi de 80 % d'ici 2029, en ciblant notamment les malades de longue durée pouvant travailler à temps partiel. La politique annoncée repose sur une responsabilisation accrue de cinq acteurs clés : employeurs, salariés, médecins, mutuelles et services régionaux de l'emploi.

Le gouvernement prévoit d'évaluer les mesures mises en place à travers un baromètre « Retour au Travail », structurant son action autour de trois axes :

  • La prévention des maladies professionnelles.
  • La prévention des absences prolongées.
  • L'accompagnement des travailleurs malades vers une reprise d'activité.

Une meilleure coordination entre les services fédéraux et régionaux, ainsi qu'entre les domaines de la santé et du travail, est envisagée. La mise en place d'un dossier d'invalidité commun doit permettre d'améliorer le suivi des parcours de réintégration.

Responsabilisation des acteurs

Employeurs

Les employeurs sont encouragés à mettre en place une politique de prévention et de suivi des absences. Une évaluation du potentiel de retour au travail est prévue après 8 semaines d'absence. En cas de non-respect de ces obligations, des sanctions pourront être appliquées aux entreprises de plus de 20 salariés.

Par ailleurs, la possibilité de licencier un travailleur malade après 6 mois d'absence, au lieu de 9 mois actuellement, est introduite.

Salariés

Les travailleurs malades de longue durée voient leurs droits réévalués régulièrement. Si un potentiel d'emploi est détecté, un parcours de réintégration devient obligatoire. Le refus de coopérer peut entraîner une réduction de 10 % des indemnités ou leur suspension en cas d'absence injustifiée à une convocation.

Une flexibilisation des règles sociales et fiscales est prévue pour encourager la reprise partielle du travail.

Médecins traitants et du travail

Les médecins devront transmettre les certificats via la plateforme TRIO pour faciliter la coordination entre les différents acteurs. Ils auront également pour mission d'évaluer la capacité des patients à occuper un emploi adapté.

La transformation du certificat médical en « certificat d'aptitude » implique que les capacités restantes du patient seront définies pour envisager une adaptation du poste de travail.

Mutuelles et services régionaux de l'emploi

Les mutuelles seront évaluées en fonction des actions mises en place dans les parcours de réintégration. Le financement des services régionaux de l'emploi sera lié à leur implication dans l'accompagnement des travailleurs malades vers l'emploi.

De nouveaux accords de coopération seront conclus pour renforcer l'accompagnement des demandeurs d'emploi en incapacité de travail. Ces derniers seront activement contactés avec une proposition concrète d'accompagnement.

Points d'attention

Plusieurs éléments de cette politique suscitent des interrogations :

  • L'impact de la responsabilisation des employeurs et des salariés sur la prise en charge des travailleurs malades.
    • Si les employeurs ne sont pas contraints d’accepter les parcours préventifs de réintégration, certains travailleurs en risque de maladie pourraient ne pas bénéficier des mesures anticipatives.
    • L’obligation pour les entreprises de verser 30 % des indemnités dans les deux premiers mois d’absence pourrait constituer une charge financière importante, en particulier pour les PME
    • L’obligation de réévaluation des indemnités après un an et la menace de sanctions financières pourraient être perçues comme une stigmatisation des malades de longue durée.
  • La réduction du délai de licenciement de 9 à 6 mois et ses conséquences sur la sécurité des salariés en incapacité prolongée.
  • Le contrôle accru des médecins et son influence sur l'évaluation des incapacités de travail.
  • Le financement incitatif des services régionaux de l'emploi et la nécessité de garantir un accompagnement adapté aux situations individuelles.

Intégration dans un parcours en Économie Sociale Mandatée en Insertion (ESMI)

Et si l'Économie Sociale Mandatée en Insertion (ESMI) constituait une solution efficace pour accompagner certaines personnes devant retourner sur le marché du travail ? Pour que ce dispositif puisse jouer pleinement ce rôle, il est essentiel de le soutenir et de le renforcer.

Dans un contexte où l’on veut un taux d’emploi à 80% d’ici 2029, il est crucial de proposer des formations adaptées pour les personnes qui souhaitent se réorienter ou peu qualifiées. Dans l’idéal,  ces formations doivent être rémunérées et garantir un niveau de compétences suffisant pour permettre une insertion dans des secteurs à forte qualification. Nous pensons que les politiques de soutien au retour à l'emploi doivent être repensées, notamment en gelant la dégressivité des allocations de chômage et en reconnaissant la formation comme un droit prolongeant l'accès à ces allocations.

Les aides à l’emploi doivent être plus accessibles, en particulier pour les personnes peu qualifiées qui risquent rapidement de perdre leurs droits au chômage. Un accompagnement inclusif est nécessaire pour que tous les Bruxellois, indépendamment de leur niveau de qualification ou de leur statut, puissent bénéficier des dispositifs d’insertion. Il est impératif de garantir l’accès aux ESMI, aux Missions Locales et aux organismes de formation pour les allocataires sociaux et à un plus grand nombre de personnes, au-delà des statuts actuellement couverts (Ecosoc, art.60). Ces structures ne se limitent pas à proposer des emplois formatifs ou des formations longues, elles assurent également un soutien social essentiel. Cela suppose un investissement renforcé afin d’étendre la capacité d’accueil de ces structures et de pérenniser leur mission d’insertion socioprofessionnelle.

Quelques données chiffrées

Les données récentes de l'INAMI révèlent une augmentation continue du nombre de travailleurs en maladie de longue durée en Belgique. Voici quelques chiffres clés :​

  • Nombre total de malades de longue durée : En juin 2024, 502 580 travailleurs étaient en congé de maladie de longue durée.​
  • Taux d'invalidité chez les femmes : Près d'une ouvrière sur cinq (19,5 %) est en maladie de longue durée, contre une employée sur dix. Le taux d'invalidité chez les femmes est presque deux fois supérieur à celui des hommes et augmente plus rapidement.​
  • Augmentation des cas de burn-out : Entre 2018 et 2023, le nombre total de maladies de longue durée a augmenté de 23 %, tandis que les cas de burn-out ont augmenté de 70 %. Chez les indépendants, cette augmentation atteint 83 % sur la même période.​
  • Groupe d'âge le plus touché : La tranche d'âge des 60-64 ans connaît la plus forte augmentation du nombre de travailleurs en invalidité, avec une hausse de 48,76 %. Le taux d'invalidité dans ce groupe est trois fois plus élevé que pour l'ensemble de la population active.​
  • Reprise du travail à temps partiel : En 2023, 78 752 travailleurs en maladie de longue durée ont repris le travail à temps partiel, contre 43 383 en 2017. Environ un sixième des travailleurs en maladie de longue durée travaillent à temps partiel, et dans près de la moitié des cas (46,85 %), cette reprise partielle est suivie d'une reprise complète.

En conclusion, cette politique de réintégration des malades de longue durée repose sur une implication renforcée de plusieurs acteurs. Son efficacité dépendra de la mise en œuvre concrète des mesures et de l'équilibre trouvé entre incitation à la reprise d'emploi et prise en compte des limitations réelles des travailleurs concernés.

Toutefois, le dispositif introduit des obligations et des sanctions qui pourraient exercer une pression excessive sur les travailleurs malades et les médecins. La réussite de cette réforme dépendra de son application équilibrée et de la capacité du gouvernement à concilier efficacité économique et respect des réalités médicales et sociales.

Ressources

 

Réforme du chômage quelques notes et études intéressantes

 

 

Cartographies des ESMI, membres de la FeBISP

 

Pour mieux montrer l’ampleur et l’impact de notre secteur, nous avons créé deux cartes avec nos membres ISP et ESMI, ainsi qu’une carte Google Maps interactive regroupant toutes les structures.

🔎 À quoi ça sert ?
✅ Faire passer le message au niveau politique : montrer concrètement l'étendue de notre secteur et où il agit pour l’emploi et l’insertion.
✅ Aider les pros du secteur : savoir qui fait quoi, repérer les structures proches, créer des synergies et mieux orienter les publics.

❯❯ Téléchargez les cartes ISP ou ESMI (PDF A3)

Prolongation des douzièmes provisoires jusqu'en juin 2025

Le Parlement bruxellois a validé l’octroi d’une deuxième tranche de trois mois de douzièmes provisoires. Les financements actuels sont donc prolongés jusqu’en juin 2025.

  • Par ailleurs, une réunion entre Bruxelles Économie et Emploi (BEE) et le cabinet Clerfayt est en cours de planification afin d’apporter des clarifications sur deux points essentiels :
    La disponibilité des financements pour le versement de la première tranche 2025
  • Le calendrier prévisionnel de ce versement

Le cabinet Clerfayt se veut rassurant quant au respect des délais de paiement. La FeBISP suit ce dossier de près et vous tiendra informés dès que de nouvelles informations seront disponibles.

👉 Nous vous tiendrons informés des prochaines mises à jour.

Secteur du non marchand à Bruxelles : Un appel urgent de Bruxeo aux autorités

Depuis l’adoption des premiers douzièmes provisoires en décembre, plusieurs centaines d’associations bruxelloises se trouvent dans une incertitude budgétaire insoutenable. Selon Bruxeo, l’absence de gouvernement de plein exercice bruxellois retarde toute action et oblige ces structures à interrompre des projets cruciaux destinés aux personnes en grande précarité, aux malades, aux jeunes et aux familles en difficulté. Cette situation a été notamment reportée par la FeBISP lors des CCES de février et mars derniers.

Le secteur non marchand souffre d’une instabilité financière accrue, avec des budgets non indexés malgré l’augmentation des dépenses et une absence de nouvelles politiques adaptées aux défis sociaux actuels. De plus, l’annonce d’une réduction de 15% du budget des subsides régionaux met directement en péril les services offerts et les emplois dans ce secteur vital. Bruexo appelle les autorités à débloquer dès maintenant les financements nécessaires et à établir une feuille de route budgétaire stable pour l’année 2025.

La FeBISP a défendu la situation des associations et a maintenu sa position lors de sa participation au CCES. Malgré ces différentes interpellations, le 21 mars le parlement bruxellois a validé l’octroi d’une deuxième tranche de 3 mois de douzièmes provisoires jusqu’en juin prochain.

Lente asphyxie du monde associatif - carte blanche de la Fesefa

 

Face aux coupes budgétaires successives et aux mesures du gouvernement Arizona, le secteur associatif subit une asphyxie progressive. Réduction des financements, suppression d’indexations, entraves administratives : ces décisions ne relèvent plus d’une simple rigueur budgétaire, mais d’un démantèlement organisé de la solidarité. En fragilisant les associations, c’est l’ensemble de l’économie sociale et des services essentiels à la population qui sont menacés. La FESEFA alerte : il est urgent d’agir pour préserver un modèle associatif garant d’inclusion et de démocratie.

❯❯  Découvrez la carte blanche sur le site Le Soir.

L'insertion socioprofessionnelle : vitale pour la mise à l'emploi, mais menacée - Interfede des CISP



L’Interfédération des CISP a récemment publié ses statistiques pour 2023, mettant en lumière le rôle essentiel des Centres d’Insertion Socioprofessionnelle (CISP) en Wallonie. Avec 151 centres, 472 filières de formation et plus de 14.300 demandeurs d’emploi accompagnés, le secteur démontre son efficacité auprès d’un public souvent peu qualifié. Parmi les stagiaires ayant suivi une formation professionnalisante, 42% ont retrouvé un emploi.

Pourtant, malgré ces résultats positifs, les CISP font face à une crise budgétaire inquiétante. En plus d’une coupe de 2% dans leur budget 2025, le moratoire sur les nouvelles heures de formation et l’agrément de centres met en péril l’accompagnement de nombreux demandeurs d’emploi. Déjà, 20% des centres ont dû refuser des stagiaires ou les placer sur liste d’attente.

Face à cette situation alarmante, l’Interfédération des CISP interpelle le gouvernement wallon et demande une réelle concertation pour garantir la pérennité de ses missions. L’enjeu est clair : sans moyens suffisants, c’est l’insertion des publics les plus éloignés de l’emploi qui est directement menacée.

 

❯❯  Télécharger le communiqué de presse, pour les action du 19 mars, de l'Interfédé des CISP.

Les femmes d'origine étrangère sur le marché de l'emploi bruxellois - Avis d'initiative de Brupartners



L’avis récemment publié par Brupartners met en lumière les difficultés majeures rencontrées par les femmes d’origine étrangère sur le marché de l’emploi à Bruxelles. Ces femmes, en particulier celles issues de la première génération, se heurtent à des taux de chômage plus élevés, à une inactivité accrue et à une concentration dans des emplois peu qualifiés et mal rémunérés. 
«  Brupartners insite sur l’importance de soutenir les femmes d’origine étrangère à avoir accès à un maximum de secteurs. En outre, il convient de revaloriser les secteurs dans lesquels les femmes sont davantage présentes, notamment en poursuivant les accords du secteur non-marchand »
 
Quelques données clés à retenir : 
  • Le taux d’emploi des femmes d’origine non U-E reste bien inférieur à celui des femmes belges illustrant une inégalité persistante sur le marché du travail 
  • Les femmes d’origine étrangère connaissant un taux de chômage plus élevé que la moyenne, accentuant leur préconisation
  • Une proportion importante de ces femmes est inactive sur le marché du travail
  • Une grande majorité d’entre elles travaille dans des emplois peu qualifiés et mal rémunérés
  • Les écarts sont également marqués entre les premières et deuxièmes générations, les premières générations rencontrent davantage de difficultés pour d’insérer durablement sur le marché du travail 
  • La question des femmes sans papiers reste une problématique à résoudre
 
Pour répondre à ces défis, plusieurs mesures sont proposées dans l’avis : 
 
Renforcer l’accès à la formation pour permettre à ces femmes de développer des compétences reconnues sur le marché de l’emploi. L’accès aux formations des métiers en pénurie doit être également renforcé et une reconnaissance des acquis de compétences doit être approfondi en collaboration avec la Validation des Compétences. 
Lutter contre les stéréotypes liés au genre et à l’origine ethnique en entreprise, par des programmes de sensibilisation (discriminations à l’embauche). Il est important de continuer à réaliser des tests concernant les discriminations à l’embauche. 
Renforcer le soutien à l’entreprenariat féminin (d’origine étrangère)
Création d’opportunités pour accroitre la visibilité de ces femmes et leur permettre de développer leur carrière en notamment continuant de créer des places d’accueil pour la petite enfance et en améliorant l’accessibilité des places sur le plan géographique.  
 
Ces mesures sont cruciales pour réduire les barrières systémiques et favoriser une meilleure égalité des chances pour toutes les femmes à Bruxelles, quelles que soient leurs origines.

 

❯❯  Télécharger l'avis dans son intégralité.

Mobilisation contre les exclusions du chômage de l'Arizona

La Ligue des droits humains, à travers sa commission DESC (droits économiques, sociaux et culturels), s'associe à de nombreuses associations et syndicats pour dénoncer et agir contre les exclusions du chômage de l'Arizona.

Face aux risques pour les femmes, les jeunes, les personnes étrangères, les travailleurs âgés et bien d'autres, La Ligue des droits humains souhaitent mettre en place plusieurs actions :

  • Recours juridiques
  • Interpellations politiques
  • Défense de la sécurité sociale
  • Information des personnes concernées (permanences, accompagnement)
  • Mobilisation sur le terrain, avec des marches et des rassemblements
  • Création d'une page Facebook et d'un site web répertoriant les exclusions par commune : Page Facebook

Deux rendez-vous à ne pas manquer :
📅 Mercredi 2 avril (13h-15h) : Grande assemblée au DK (70b, rue de Danemark, Saint-Gilles)
📅 Jeudi 24 avril (13h-17h30) : Première grande marche à Saint-Gilles et Forest (passant par CPAS, Actiris, Audi...)

📢 Envie de vous impliquer ?
Nous cherchons des partenaires pour coorganiser, relayer l'information et renforcer cette mobilisation essentielle. Pour en savoir plus et participer : Événement Facebook

👉 Contact : Sébastien Gratoir (Commission DESC – Ligue des droits humains) – 0479 50 20 72

Grève nationale ce 31 mars 2025

Les Fédérations patronales ont été informées par la FGTB et la CSC d’un dépôt de préavis de grève nationale. Si la CGSLB n’a pas déposé de préavis, elle couvre néanmoins ses affiliés.

Le préavis de grève est fixé au lundi 31 mars 2025.

Petit rappel des modalités pratiques d’usage en la matière :

  • Du point de vue strictement légal :
    • Les travailleurs absents pour cause de grève dont les employeurs ont été informés par un préavis, sont considérés en absence justifiée.
    • La grève suspend l’exécution du contrat de travail, les travailleurs absents pour cause de grève n’ont pas droit à la rémunération de cette journée. Le cas échéant, les travailleurs syndiqués pourront être indemnisés par leur syndicat pour le jour de la grève. Seront également couverts les travailleuses et travailleurs qui commencent à travailler en pauses le 30 mars au soir et/ou dont le travail en pauses se termine dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2025.
  • Toutefois, les employeurs peuvent demander à leurs travailleurs grévistes de les informer préalablement du moment ainsi que de la durée prévue de leur absence, dans le souci du respect de l’organisation du travail.

 

Indexation des salaires en mars 2025


Suite à un dépassement de l’indice-pivot (130,67) en janvier 2025, une indexation de 2% des salaires de notre secteur est prévue en mars 2025.

 

❯❯ Vous trouverez les salaires indexés sur notre site.

Federal Learning Account

 

En novembre 2024, la proposition de loi visant à reporter au 1er avril 2025 les obligations d’enregistrement dans le cadre du Federal Learning Account avait été adoptée par le Parlement. Suite à cela la volonté de suppression du FLA avait été annoncée dans l’Accord de Gouvernement fédéral.

Dans un souci de sécurité juridique, les partenaires sociaux ont demandé une prolongation de ce report au 1er juillet 2025.

Ce 18 mars 2025, les différents partis de la majorité (Vooruit, CD&V, N-VA, Les Engagés et MR) ont déposé conjointement une proposition de loi reportant l’obligation de compléter le FLA au 1er septembre 2025.

Cette proposition est actuellement en attente d’un vote par la Chambre.

❯❯ Source : Unisoc

Projet "Mokolab"

Le 12 mars 2025 se tenait le 2e rendez-vous de Mokolab organisé par la Mission Locale de Molenbeek et le Service Emploi de Koekelberg soutenu par les autorités locales. Ce plan d’action créé dans le cadre d’un Contrat de Rénovation Urbaine (CRU) de la Région a pour objectif la mise en réseau de structures et d’acteurs intersectoriels pour soutenir le retour à l’emploi des publics qui en sont éloignés.

La rencontre a été introduite par l’avancée du projet et nous a menés à une réflexion sur les leviers à privilégier pour accompagner les publics cibles dans une logique de retour à l’emploi durable. Pour ce faire, divers questionnements ont été pointés tels que :

  • Comment se connecter aux employeurs en développant des contacts privilégiés avec ceux-ci ?
  • Comment étendre et renforcer les coopérations entre travailleurs de structures accompagnantes pour offrir un encadrement plus complet tout en respectant les logiques de subvention ?
  • Quelles actions mener pour activer les publics en s’appuyant et stimulant leur motivation intrinsèque tout en travaillant sur les biais cognitifs qu’ils peuvent avoir sur certains métiers ?

Une matinée riche en échanges qui a permis de mettre en lumière des pistes d ’action concrètes.

Si vous souhaitez en savoir plus sur ce projet ou participez à la prochaine rencontre du 11/06, rendez-vous sur le lien suivant : https://www.mloc1080.be/wp/projet-mokolab/

Matinée "diversité et inclusion" - CODEF

L’un des principaux défis actuels des employeurs est de répondre à la pénurie de personnel en favorisant l’inclusion professionnelle des personnes étrangères.

C’est pourquoi la CODEF a organisé cette matinée de rencontre et d’échanges entre divers acteurs du secteur de l’économie sociale.

Les objectifs de la matinée étaient :

  • Analyser les défis de la pénurie de personnel du secteur associatif et du secteur de l’économie sociale.
  • Favoriser l’inclusion professionnelle des personnes étrangères ;
  • Proposer des pistes concrètes et innovantes pour surmonter les obstacles liés à l’intégration en milieu professionnel.

Pour cela, la CODEF a établi le Programme suivant afin de nourrir la réflexion :

  • Une plénière sur les obstacles à l’intégration suivie de ;
  • 4 ateliers thématiques et;
  • une mise en commun des ateliers dispensés ;

Chacune des parties était entrecoupée de moments de rencontres et de « réseautage » pour les divers participants afin de traiter le thème de l’accès à l’emploi des personnes d’origine étrangère tout en déjouant les pensées qui peuvent altérer notre jugement.

❯❯ Retrouver de plus amples informations sur cet événement ici

Nous nous sommes rendu au salon de la formation de Bruxelles Formation

Les 20 et 21 mars, nous nous sommes rendus au Salon de la Formation organisé par Bruxelles Formation à Tour & Taxis. Deux journées riches en échanges, en découvertes et en rencontres avec nos membres par les nombreux visiteurs intéressés par l’insertion socioprofessionnelle.

Nous tenons à remercier tous les membres qui ont participé à cet événement et qui ont contribué, par leur engagement, à mettre en avant l’expertise, la richesse et la diversité du secteur. Votre implication a permis de valoriser le travail essentiel réalisé au quotidien pour accompagner les chercheurs d’emploi vers une formation et un emploi de qualité.

À bientôt pour de nouveaux moments informels et d’échange

 

Rue d'Arenberg 44 - 1000, Bruxelles - 02 537 72 04

 

Facebook
Linkedin
Youtube