La Ville de Genève se donne les moyens d'agir.

Emmenée par le Parti socialiste, l’Alternative a approuvé un budget cohérent et responsable. Par 47 OUI contre 28 NON, la Ville de Genève adopte un budget 2025 résolument solidaire, inclusif et durable.

Face aux attaques répétées d’une droite à la mémoire sélective, la maire de Genève et conseillère administrative Christina Kitsos a défendu la politique de son département, précisant qu’en matière de petite enfance, «ce qui coûte, c’est l’inaction». Sa politique ambitieuse permet de renforcer l’éducation préscolaire favorisant le développement des enfants, leur socialisation et l’éveil culturel dès la naissance. Elle rappelle au passage que «90% de femmes travaillent dans ce domaine, dont les métiers sont enfin revalorisés par l’action déterminée de la Ville de Genève».

Fustigeant les attaques du PLR contre le Collectif Grève féministe, Joëlle Bertossa, conseillère municipale et candidate au Conseil administratif prévient que «chaque année nous redescendrons dans la rue, jusqu’à ce que les violences contre les femmes disparaissent et que l’égalité soit effective». Refusant la suppression proposée par le PLR «des allocations de rentrée scolaire, une aide précieuse dont plus de 4'000 familles ont bénéficié en 2023! À quoi servent des baisses d’impôt si les charges incompressibles augmentent pour les mêmes familles?» a-t-elle rétorqué à la minorité de droite du délibératif municipal.

Le conseiller administratif Sami Kanaan a remis les opposants du Centre, du PLR, de l’UDC et du MCG face à leurs responsabilités, soulignant que «la grande partie du déficit résulte des choix portés par les mêmes partis de droite aux échelons fédéral et cantonal, reportant des charges croissantes sur les communes, qui n’ont d’autre choix que celui d’assumer au mieux».


Les membres du groupe socialiste ont porté ensemble, tout au long de la journée, ce budget face aux attaques d’une droite décomplexée et de plus en plus incohérente à l’approche des élections. Timothée Fontolliet a précisé que les prestations de la Ville de Genève constituent le socle essentiel pour assurer des conditions de vie dignes pour toutes et tous dans une ville «régulièrement classée dans le top 5 des villes les plus agréables de la planète». Amanda Ojalvo a rappelé qu’«investir dans les crèches aujourd’hui permet de réduire la facture demain», que ces bâtiments doivent être conçus et aménagés dans le respect des normes, par des architectes sensibles aux réalités du terrain.

Florian Schweri a martelé qu’au lieu de défendre « le pouvoir d’achat de la population, la droite défend surtout le pouvoir de nuisance des profiteurs du système que sont les grands groupes immobiliers et les assureurs ». Albane Schlechten a défendu les actions du service Agenda 21, notamment dans le domaine de la lutte contre les violences sexuelles et sexistes : « un tiers des salariées de notre pays a été victime de harcèlement sur son lieu de travail. Il est grand temps de faire porter le poids de la honte aux agresseurs et non plus aux victimes ».

Premier vice-président du Conseil municipal, Ahmed Jama a dirigé avec talent une partie des débats budgétaires, de plus en plus agités à l’approche des élections municipales. Plusieurs amendements ont été approuvés par l’Alternative pour soutenir un « tissu associatif exceptionnel, qu’il soit culturel, social ou sportif, sans lequel peu de choses pourraient se faire dans notre ville » a rappelé Théo Keel. Paule Mangeat a su convaincre jusqu’au Centre que le festival « Bars en fête » devait devait être subventionné de manière stable par la Ville. «C’est une belle reconnaissance de leur inlassable travail pour l’émergence des talents locaux».

En réponse aux attaques de l’UDC contre la Genève internationale et la coopération, Dalya Mitri a souligné l’importance de notre cité «comme centre du multilatéralisme», alors que Pascal Holenweg a rappelé « l’urgence, dans un contexte de repli sur soi, de soutenir la solidarité internationale ».

Au terme de cette longue journée, Manuel Zwyssig a salué « le fruit d’un travail collectif, des autorités et du personnel municipal, mais aussi de toutes les personnes, qui avec leurs idées, leurs contributions citoyennes, associatives et fiscales continuent à faire de Genève une ville résolument solidaire, inclusive et durable ».

Personnes de contact :

  • Olivia Bessat-Gardet, coprésidente du PS Ville de Genève (078 897 54 25)
  • Manuel Zwyssig, coprésident du PS Ville de Genève (079 320 06 08)
  • Théo Keel, chef du groupe PS au Conseil municipal (079 175 10 58)

PS Ville de Genève

Rue des Voisins 15
1205 Genève

psvg@ps-geneve.ch

Facebook
Instagram
Youtube
Twitter