A vos bulletins !

Le 24 novembre prochain, nous voterons sur trois sujets très importants au niveau cantonal. La démocratie urbaine, la justice fiscale et la mobilité à prix abordable sont en jeu.

En premier, c’est avec une certaine saveur de suffrage censitaire que nous allons voter sur la loi modifiant la LGZD. Les Plans Localisés de Quartiers (PLQ) sont une solution pour des logements abordables et de qualité. Ceux-ci sont issus du processus de concertation démocratique avec l’ensemble des acteurs concernés et déjà soumis au référendum facultatif. Cependant, cette modification de loi permettrait aux propriétaires des parcelles concernées de demander un référendum communal sans avoir à récolter de signatures. Cela va à l’encontre de tout principe démocratique suisse. Nous ne voulons pas de passe-droits pour les propriétaires !

Le deuxième objet est une scandaleuse baisse des recettes fiscales. L’impôt est au cœur de notre système de répartition et de démocratisation des ressources. Cette loi prévoit une perte sèche de 434 millions pour l’ensemble du canton et des communes dont 50 millions pour la Ville de Genève !  Sous prétexte de vouloir renforcer le pouvoir d’achat, se cache un transfert de richesses. Celui-ci est sans appel : 31% des contribuables les plus pauvres ne seront pas impactés, tandis que 17% des contribuables les plus riches concentreront 61% du cadeau fiscal. Cette perte fiscale se transformera en baisse des prestations impactant l’ensemble des habitant·es et plus particulièrement les plus démuni·es. La lutte pour augmenter le pouvoir d’achat doit se faire comme les socialistes l’ont toujours fait : avec une hausse des salaires et une baisse des charges, principalement le loyer et les coûts de l’assurance maladie.

Enfin, nous votons sur la sortie des tarifs TPG de la loi. Cela permettra aux TPG et au Conseil d’État d’augmenter le prix du billet sans possibilité de référendum de la part de la population. C’est à nouveau une perte de démocratie et le risque de voir augmenter le coût des transports en communs. Cela impactera l’ensemble des utilisateur·ices alors que nous devons, au contraire, favoriser la mobilité douce et sortir du tout voiture.

Pour le PSVG c’est 3x Non !

Nicolas Preperier, membre du comité responsable de l’accueil des nouvelles et nouveaux membres.

Conseil municipal

Le Conseil municipal a siégé les 29 et 30 septembre

Chéquiers sports : un accès pour toutes et tous à la pratique sportive

Pour aider les familles, pour qui la vie devient de plus en plus chère, le PS a demandé à travers une motion (M-1480) de 2019 de mettre en place un chéquier sport qui facilite l’accès aux activités sportives ou à l’achat d’équipement sportif, pour permettre à toutes et tous l’accès à une activité sportive. Dans le même sens, un amendement a été déposé pour conduire une étude sur les principaux freins à la pratique sportive, notamment auprès des jeunes et des catégories sociales les plus défavorisées.

30 km/h à l’heure partout en ville : pour notre santé et notre sécurité

Rappelant le combat de la Ville pour la santé de nos concitoyen·nes à travers la réduction de nombreuses nuisances sonores sur l’espace public mais relevant que le bruit routier constitue une source première de ces mêmes nuisances, le PS a soutenu et cosignée une motion déposée en urgence par les Vert·es demandant une généralisation du 30 km/h la nuit dans l’ensemble de la Ville. Le PS ne s'oppose pas à des moyens de transport en particulier, mais souhaite simplement faire respecter les limites légales d'exposition au bruit en soutenant une mesure efficace et peu coûteuse, préservant la santé et le bien-être des habitant·es de la ville.

Scènes ouvertes de drogues et crack à Genève : urgence dans les besoins, lenteur dans les processus. Ne laissons pas les quartiers concernés en désespoir et agissons

Le PS a soutenu une motion d'Ensemble à Gauche permettant d'encourager le Conseil administratif à intervenir sans délai auprès du Canton pour soulager les habitant·es des quartiers durement impactés par les nuisances liées au trafic à la consommation du crack. Si le plan crack a le mérite d'exister, force est de constater que le Canton tarde à le mettre en application, posant la question pour le PS de savoir s'il ne serait pas possible de mettre d'ores et déjà des solutions provisoires en place. Dans tous les cas, il est crucial pour le PS de maintenir un dialogue privilégié avec les habitant·es des quartiers qui subissent une situation très difficile tout comme avec l'association Première ligne pour trouver ensemble un accompagnement permettant de réduire les risques liés à la consommation de crack. Enfin, il nous parait nécessaire de collaborer dans le cadre de la politique des quatre piliers avec d'autres villes de Suisse qui subissent la même crise que Genève. 

Un budget participatif pour l’aménagement aux Pâquis voté et un véritable budget participatif en attente

Durant les plénières de début octobre, le PS a voté la mise en place d’un budget participatif de 200'000 pour que les habitant·es des Pâquis participent à l’aménagement de leur quartier, qui est notamment en cruel manque de végétalisation. Avec ce montant de 200'000 ce sont près de 10 projets de 20'000 qui pourront être proposés puis menés par des habitant·es qui pourront ainsi être actrices et acteurs de l’aménagement de leur quartier. Un autre projet de budget participatif plus global et ambitieux a lui été gelé dans l’attente des résultats de ce premier budget participatif limité aux Pâquis.

Dépôt de nombreuses motions : un groupe force de proposition

Notre groupe est force de propositions avec le dépôt de nombreux textes, et notamment trois motions. Une première afin de mener une politique d’emploi des jeunes en Ville de Genève, une deuxième demandant la promotion d’opportunités de stages et d’apprentissages pour des jeunes réfugiés, et une troisième proposant une candidature de Genève au Réseau des Villes Créatives de Littérature.

Rassemblement en hommage aux victimes du 9 novembre 1932

La date du 9 novembre 1932 est une des plus importantes de l’histoire genevoise, au moins autant que l’Escalade. Pour une commémoration éclairée, rappelons ici de quoi il s’agit.

Dans un climat social extrêmement tendu (crise économique, chômage, scandales politiques), l’Union Nationale, parti d’extrême-droite, annonce procéder ce jour-là à une « mise en accusation publique » (en fait : un appel au lynchage), à la salle communale de Plainpalais, des deux principaux dirigeants de la gauche, le socialiste Léon Nicole et le communiste Jacques Dicker. Dès lors, la gauche met sur pied une contre-manifestation. Devant l’évident risque d’affrontement, le gouvernement fait appel à l’armée : seule une école de recrues en caserne à Lausanne est disponible et vient à Genève. Dans la soirée, une soixantaine de ces jeunes soldats, très mal dirigés, se retrouvent coincés contre les murs du Palais des Expositions (là où se trouve actuellement Uni-Mail). Ils prennent peur : l’officier leur ordonne de tirer. Treize personnes sont tuées et au moins soixante-cinq blessées, parmi lesquelles des manifestant·es et de simples passant·es

De ce traumatisme, naîtra la durable méfiance de la population genevoise à l’égard de l’armée. Vous pouvez donc venir en connaissance de cause :

ce samedi 9 novembre à 16h
devant Uni-Mail pour ce rassemblement mémoriel.

Journée sur les racismes et l’antisémitisme

Le PS et les Vert-es ont le plaisir de t'inviter à une journée dont l'objectif est d’explorer les biais et stéréotypes qui peuvent exister au sein de nos partis concernant les différentes formes de racisme et l’antisémitisme. Il s'agit aussi de créer un espace de dialogue et d’échange pour explorer comment le PS et les Vert-es traitent le racisme et l’antisémitisme et raisonner un plan d’action politique. En favorisant une réflexion critique, nous pouvons renforcer notre engagement en faveur de l’égalité et de la justice sociale :

Le samedi 9 novembre de 9h à 17h 
Maison des Associations
15, rue des Savoises

Nous aurons le privilège d’entendre des témoignages poignants sur les expériences de racisme anti-Roms, anti-Noirs, anti-Musulmans et antisémite. Ces récits nous permettront de mieux comprendre les mécanismes qui sous-tendent ces discriminations, tout en mettant en lumière les spécificités et les points communs entre elles.

Cet atelier est ouvert à l'ensemble des membres du PS. Ta participation est essentielle pour enrichir les échanges et faire avancer la réflexion. Tu trouveras le lien d'inscription ici.

Illustration : LaGonz'

Le dernier numéro de Causes Communes est sorti ! Tu peux le consulter ici ou passer nous voir au siège du PS (rue des Voisins 15) pour en prendre un exemplaire !

 

 

Faisons aboutir l’initiative pour la démocratie !

Toute personne résidant en Suisse depuis cinq ans, n'ayant pas commis de délit grave, ne mettant pas en danger la sécurité intérieure et extérieure du pays et disposant de connaissances de base d'une langue nationale, doit avoir le droit de se faire naturaliser.

Dans une démocratie juste et inclusive, toutes les personnes qui travaillent et contribuent à la société de différentes façons, peuvent participer à la prise de décision. Les personnes soumises aux lois doivent pouvoir participer à leur élaboration. Or, à l’heure actuelle, la Suisse exclut environ un quart de la population résidente permanente du processus de prise de décision et de l'égalité des droits politiques. L'initiative pour la démocratie a été lancée par l’Association Action Quatre Quarts en réaction à cela. Elle est soutenue par un vaste regroupement d’organisations et de personnalités progressistes.  

Aujourd'hui, la naturalisation se distingue par des procédures longues et coûteuses, des questions souvent humiliantes et des résultats arbitraires. Cette situation est indigne d'un Etat de droit et d’une démocratie évoluée comme la nôtre.

Le statut en matière de droit des étrangers au moment de la demande de naturalisation ne devrait pas avoir d'importance. Le permis C ne devrait plus être exigé pour pouvoir déposer une demande de naturalisation. Les critères pour la naturalisation doivent être les plus neutres et objectifs possibles. La naturalisation ne doit pas être un prétexte pour contrôler l’opinion ou le caractère des gens. Après le 23 novembre, il sera trop tard. Nous vous appelons à rejoindre le comité local pour l’initiative, à promouvoir et faire signer un maximum de personnes autour de vous.

Salutations solidaires,

Emmanuel Deonna, candidat socialiste au Conseil municipal, & Santiago Vallejo, membre du PS Ville de Genève

Récolte de signatures

Le Parti socialiste soutient les initiatives, pétitions et référendums suivants que nous t'invitons à signer et à faire signer :

Initiatives 

Pétitions

Agenda

1-10 novembre : GIFF
6 novembre
: Projection du film "Alliances terrestres" en présence de la réalisatrice (18h45, Uni Mail, MR 280).
9 novembre : Atelier Gauches et Racisme (9h30-17h00, Maison internationale des associations, Rue des Savoises 15).
9 novembre : Rassemblement en hommage aux victimes du 9 novembre 1932 (16h, sur le parvis d'Uni-Mail).
12-25 novembre : Les Créatives.
15 novembre : Conférence d'AGPsy, Rune-Genève et itopie "
Conférence : enfants, jeunes et écrans, quels impacts sur la santé ?" (18h, Maison internationale des associations).
Jusqu'au 28 novembre : visites guidées sur l'histoire des saisonniers et saisonnières.
Jusqu'au 5 janvier : exposition "Mémoires. Genève dans le monde colonial".

PS Ville de Genève

15 rue des Voisins
1205 Genève

psvg@ps-geneve.ch

Noé Rouget - collaborateur politique : 022 338 20 78 
Sarah Osman – collaboratrice administrative : 022 338 20 75

Horaires

Le secrétariat du PSVG est ouvert au public du mardi au vendredi de 9h à 17h.

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