Les croisières littéraires : les rencontres au large...
Embarquez pour un moment privilégié avec les autrices et auteurs incontournables de la rentrée littéraire, le temps d’une croisière littéraire sur le lac Léman, en partenariat avec Retraites Populaires.
Dès Samedi 31 août à 14h45, plongez dans les enquêtes glaçantes des deux maîtres du polar Franck Thilliez et Olivier Truc. Dans Norferville (Fleuve), le détective Teddy Schaffran bascule dans l’horreur lorsqu’il apprend que sa fille a été assassinée dans une ville minière du Grand Nord québécois. Pour percer le mystère, il lui faut braver le climat et l’hostilité des lieux. Le Premier renne (Métailié), nous immerge au cœur de la communauté Sami, où l’élevage des rennes est une tradition vitale. Ces deux récits, aux suspens haletants, mêlent enjeux environnementaux, tensions sociales et drames personnels. Animé par Pascale Frey.
Marc Agron, Colombe Boncenne et Lorraine Fouchet explorent la complexité et la beauté de la création littéraire. La vie des choses (La Veilleuse) dessine le portrait d’un écrivain déchu, prêt à tout pour retrouver les faveurs du public. De mes nouvelles (Zoé) nous entraîne dans les réflexions intimes d’une écrivaine où réalité et imaginaire se confondent. En écho dans L’écriture est une île (Héloïse d’Ormesson) une romancière anime sur l’île de Groix un atelier d’écriture. Par la magie de l’écrit et des rencontres, tous les participants vont tenter de à donner un sens à leur existence. Animé par Julie Vasa
Samedi à 16h25, Grégoire Delacourt revient sur les quais ! Dans La Liste de mes envies (Grasset), Jocelyne, une mercière d’Arras, avait gagné 18 millions au loto qu’elle refusait d’encaisser. Dans La liste 2 de mes envies (Albin Michel), la suite très attendue, il lui en reste 15, et une seule envie : les dépenser. L’argent fait-il le bonheur ? Animé par Patrick Morier-Genoud.
Boubacar Boris Diop, l’une des grandes figures de la littérature africaine, présentera son roman Un tombeau pour Kinne Gaajo (Philippe Rey). Alain Mabanckou avec Lettre à Angela Davis (Robert Laffont), dresse un portrait littéraire de cette figure emblématique de l'engagement anti-raciste et féministe. Avec les combats de ces femmes exceptionnelles, tous deux interrogent la liberté et l’oppression. Deux récits engagés où soufflent le vent de la résistance ! Animé par Catherine Pont-Humbert.
Dimanche à 13h, une rencontre au sommet avec nos deux co-présidents, Maylis de Kerangal et Joseph Incardona, pour un dialogue exceptionnel. Il sera question d’écriture, d’art, de paysages, de sport, de cinéma. Comment, à partir de tous ces matériaux, élabore-t-on des fictions ? Comment la littérature peut-elle éclairer nos quotidiens et être un guide dans ce monde ébranlé ? Animé par Pascal Schouwey.
Peut-on écrire la guerre et ses violences ? Comment trouver les mots pour comprendre et panser les blessures ? Yann Queffélec et Kamel Daoud, deux maestros de la rentrée, font résonner toute la puissance de la littérature pour s’approcher de l’Histoire et en briser certains tabous.
Dans La Méduse noire (Calmann-Lévy), Yann Queffélec nous transporte dans l’après-guerre d’Algérie à travers le retour d’Eddie Poujol à Marseille en 1962. Âgé de 19 ans, Eddie est profondément marqué par les horreurs du conflit et les tensions familiales. L’auteur explore avec sensibilité le traumatisme, la reconstruction personnelle et l’espoir d’une vie meilleure. Animé par Martin Boujol.
Dimanche à 14h45, Kamel Daoud fait son grand retour en littérature avec son roman le plus personnel. Un livre magistral érigé pour rendre justice à toutes ces femmes massacrées et atteintes dans leurs chairs pendant la guerre civile algérienne des années 90. Dans Houris (Gallimard), il livre le récit poignant d’Aube, une jeune Algérienne qui porte sur sa gorge la cicatrice d’une agression et, dans son ventre, une vie nouvelle. Muette depuis cette tragédie, elle retourne à ses racines pour trouver des réponses dans un pays où se souvenir est un délit. Animé par Patrick Morier-Genoud.
La traduction et le lien particulier qui unit auteur et traducteur est au cœur de la rencontre entre Peter Stamm et Pierre Deshusses. Dans L’heure bleue (Bourgois), Peter Stamm met en scène un écrivain qui, toujours échappe à la caméra qui veut lui tirer le portrait, contraignant les réalisateurs à partir sur ses traces. Un roman plus jubilatoire que jamais. Qu’en a pensé le traducteur, Pierre Deshusses, qu’un long compagnonnage unit à l’écrivain suisse ? Et comment les deux hommes échangent-ils durant le processus de traduction ? Animé par Catherine Pont-Humbert. Une rencontre proposée par le Centre de traduction littéraire de Lausanne, en partenariat avec le Collège de traducteurs Looren.
Les univers de Carole Martinez et Colin Niel s'entrelacent pour sonder les mystères de l'enfance et de la parentalité. Dans Dors ton sommeil de brute (Gallimard), un cri terrifiant ébranle la planète. Eva, réfugiée en Camargue avec sa fille Lucie, découvre que ce phénomène surnaturel touche tous les enfants du monde, transformant leurs rêves apocalyptiques en réalités menaçantes. Dans Wallace (Rouergue), Mathurine, mère célibataire et protectrice de l'enfance en Guyane, est hantée par la mort tragique d'une adolescente. Lorsque le père de la défunte partage une vision étrange vécue en forêt, ses recherches prennent une tournure troublante. Animé par Jacques Poget.
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