Bulletin des Grands-Parents pour le climat Genève
Mai 2024 · Mensuel

 EDITO 

Chères Amies, chers Amis,

Vous le savez, le 9 avril avril une nouvelle importantissime est tombée : la CEDH, la Cour européenne des droits de l’homme et pour le coup des droits de la femme a rendu son verdict : Notre pays ne prend pas les mesures nécessaires pour lutter contre le réchauffement climatique.

Vous lirez dans la rubrique « INVITÉ·E·S », sous la plume d’Anne Mahrer, le texte relatant ce jugement qui laisse espérer que la Confédération assumera ses responsabilités vis-à-vis de ses citoyen·ne·s.

Par ailleurs le 23 février 2024, des paysan·ne·s, des associations de producteur·rice.s, des syndicats, des ONGs se sont regroupés pour déposer eux aussi une plainte contre la Confédération pour inaction climatique. Vous pourrez prendre connaissance sous la rubrique « INVITÉ·E·S » de l’interview d’Yves Batardon, paysan-vigneron très engagé dans cette action.

Anne et Yves sont tous deux membres de GPclimat et cela démontre l’importance de la pluralité des luttes indispensables pour exiger de nos édiles politiques qu’ils soient plus courageux et qu’ils aillent plus vite dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Nous vous invitons à parcourir cette INFOlettre et à noter la convocation à notre AG ordinaire. Les AGs sont peu attrayantes mais sont indispensables au bon fonctionnement des associations et c’est aussi un moment d’échanges sur nos actions.

Vous pourrez y lire encore la chronique « Humeur et réflexion » de Pierre Meyer traitant de l’économie circulaire et une information incitant à voter oui le 9 juin pour la loi sur l’électricité, suivie d’un quiz intéressant sur les enjeux de cette votation.

Dans les bonnes nouvelles, deux soutiens bienvenus : cette année, une nouvelle fois, la Ville de Genève nous fait confiance et nous subventionne pour nos projets de sensibilisation à l’urgence climatique et un nouveau soutien, dont nous sommes reconnaissants, nous vient du Canton (Direction de la durabilité et du climat) pour soutenir l’organisation d'actions intergénérationnelles visant à la sensibilisation et à l'action pour la planète, notamment dans les écoles. En bref nous sommes reconnus et encouragés et cela nous réjouit.

En conclusion nous sommes convaincus qu’il faut continuer à lutter, à informer, à dialoguer, mais il faut garder à l’esprit qu’il est indispensable de chercher des pistes positives pour éviter la réactance de nos concitoyen·ne·s.

Avec nos cordiaux messages.

PS N’hésitez pas à nous envoyer vos commentaires et réactions sur le contenu de l’INFOlettre via
redaction@gpclimat-ge.ch

 HUMEUR ET REFLEXION 

par Pierre Meyer

Cap sur l’économie circulaire

La Suisse se targue d’être championne dans l’art du recyclage. Si c’est en partie vrai pour les bouteilles en verre, en pet et les canettes en aluminium, elle en est, en revanche, encore loin en ce qui concerne tous les autres déchets qu’ils soient liés à la consommation de masse (électroniques ou vêtements notamment) ou encore à l’industrie, à la construction et aux services.

Cette apparente contradiction n’en est pas une. Car si les filières du verre, du pet et de l’aluminium sont valorisées c’est parce que ces biens sont clairement identifiables et homogènes et qu’ils se situent, ni plus, ni moins, dans le prolongement de l’économie extractive linéaire, actuellement ultra-dominante dans le monde. Economie qui repose sur le postulat extraction-fabrication-utilisation (la plus courte possible)-élimination. Une logique qui n’a cessé de s’accélérer ces dernières décennies, pour aboutir aux aberrations du tout jetable et du non-réparable (fast-fashion, obsolescence programmée, etc.) poussées dans ces derniers retranchements par un marketing agressif et irresponsable.

Face à ce monstrueux gaspillage de ressources (matières premières et énergie), le recyclage n’apparaît dès lors que comme un pis-aller. « La tendance à se focaliser sur le recyclage s’explique sans doute, car c’est la stratégie qui remet le moins en cause la logique linéaire et les modes de production et de consommation qui en découlent », soulignent ainsi Dunia Brunner et Nils Moussu dans un récent et excellent ouvrage « L’économie circulaire Agir pour une Suisse durable », (Collection Savoir suisse, Presses polytechniques et universitaires romandes, Lausanne, 2023, 166 pages). Pis-aller, illusoire de surcroît, puisque le recyclage donne l’agréable impression aux consommateurs d’être vertueux, alors que la pratique ne fait qu’avaliser l’usage unique des objets. Un aspect qui n’est qu’une des manifestations, faussement perçue comme indolore, d’un projet économique dévastateur qui exerce une prédation implacable sur toutes les ressources de la planète.

Pourtant, les cris d’alarme se succèdent. Deux articles parus coup sur coup dans le quotidien Le Temps fin mars en attestent. Intitulés, l’un « Alerte au tsunami de déchets électroniques » (21 mars) et l’autre « L’économie circulaire : impérative, urgente, et résolue ! » (22 mars), ils attirent l’attention sur la nécessité d’un changement radical de la logique économique linéaire vers une conception, autrement plus respectable des ressources (rappelons finies) de la planète, en convertissant la production, l’utilisation et le traitement des déchets selon les principes durables de l’économie circulaire.

Cette dernière ne consiste pas seulement à valoriser au maximum les déchets, mais à intégrer, dès la conception de ceux-ci, leur capacité à être utilisés de façon durable et à produire des déchets dont les composants puissent être réutilisables, afin d’entrer dans de nouveaux cycles de fabrication.

Face à ce défi, la Suisse est au pied du mur. Mais elle en a désormais les moyens depuis l’adoption, ce printemps, par les Chambres de l’initiative parlementaire « Développer l’économie circulaire en Suisse ». Cette dernière crée de nouvelles bases légales visant à boucler les cycles des matériaux, prolonger la durée de vie et d’usage des produits ainsi qu’à instaurer une utilisation efficace des ressources. Il reste au Conseil fédéral à agir vite et efficacement.

 LE SAVIEZ-VOUS? 

Les PFAS (pifaze) « Polluants éternels », il faut légiférer pour les interdire.

Ces substances chimiques préoccupantes appelées aussi « polluants éternels », on en trouve dans les poêles en téflon, mais également dans l’eau, l’air intérieur, les vêtements de sport, les emballages de fast-food… On en finit plus d’en retrouver dans notre environnement . L’enjeu n’est pas anodin. En raison de la stabilité de leurs liaisons carbone-fluor, les PFAS sont persistants, bioaccumulables et très difficiles à éliminer, d’où leur dénomination de « polluants éternels ». Ils s’accumulent ainsi depuis 70 ans dans l’environnement et de facto dans nos organismes. Les études convergent pour leur attribuer des effets néfastes sur la santé et l’environnement.

Progressivement, la réglementation se durcit. À la Convention de Stockholm, un accord international sur les polluants organiques éternels, a instauré des limites de concentration à ne pas dépasser dans des biens de consommation pour certains PFAS. Mais le bon sens serait de les interdire une fois pour toutes !

Pollution plastique : des avancées à géométrie variable

La conférence des Nations Unies sur la pollution plastique dans le monde a eu lieu du 23 au 29 avril, elle s'est soldée par des avancées notables. Mais on est encore loin d'une limitation de la production de plastique vierge espérée.

Les 170 membres parties prenantes de la négociation n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur une interdiction de la production de plastique vierge avec un calendrier précis, mais ils ont obtenu que le travail de négociation entre les différentes sessions, c'est-à-dire d'ici au prochain round de négociation à Busan, en Corée du Sud, puisse se poursuivre. Ce n'est pas un détail car ce travail dit « intersessionnel » est essentiel pour faire avancer les discussions, d'autant que la session qui doit se dérouler à Busan en novembre 2024 est censée être conclusive.

Le 16 avril à Berne une pétition munie de plus de 26’000 signatures en faveur d’un traité sur les plastiques ambitieux et efficace a été remise par Greenpeace Suisse à l’Office fédéral de l’environnement (OFEV).

Groupe Nestlé : Ça pue chez Perrier !

Perrier, filiale de Nestlé, a dû arrêter l'exploitation d'un de ses puits d'eau à la demande de l'État français et détruire deux millions de bouteilles "par précaution" après la découverte de bactéries "d'origine fécale".

HYDROGÈNE « VERT » ne nous emballons pas, mais…

La plus grande installation de production d’hydrogène écologique de Suisse a été inaugurée le 26 avril dans les Grisons à Domat/Ems, après un an de travaux. Elle devrait permettre de se passer d’un million et demi de litres de diesel par an.

SeaCleaners présente son nouveau bateau de dépollution à Genève.

L'association SeaCleaners a présenté le 25 avril à Genève le nouveau modèle de son bateau de dépollution polyvalent. Construit en Bretagne, ce Mobula 8.2, qui va être envoyé en Malaisie, peut nettoyer une surface de 15'000 m2 par heure. Une fois la bouche ouverte à l'avant du bateau, deux bras concentrateurs ratissent sur une largeur de 4 mètres, aspirant les déchets flottant jusqu'à 40 cm de profondeur.

Cigarette électronique jetable (Puff): Elles polluent et elles sont potentiellement cancérigènes.

Dans une cigarette électronique il y a du plastique, de l’aluminium, une batterie au lithium et évidemment des parfums.

Par ailleurs, une étude de l’Université d’Innsbruck prouve que les consommateurs et les consommatrices d’e-cigarettes développent des cellules présentant des modifications associées au cancer qui sont similaires à celles des fumeurs et des fumeuses. Un indice important qui montre que les e-cigarettes ne sont pas « inoffensives ».

 INVITÉ·E·S 

La protection du climat est un droit humain ! Une victoire pour toutes les générations

Anne Mahrer

Coprésidente des
Aînées pour le climat Suisse

Pour la première fois de son histoire, le 9 avril 2024, dans une salle comble, sous l’œil des médias du monde entier, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné un Etat – la Suisse – pour son inaction climatique. Une décision courageuse !

La Cour nous a donné raison. Nous avons écrit l’histoire !

La CEDH dit, à la majorité de seize voix contre une, qu’il y a violation de l’article 8 (droit au respect de la vie privée et familiale) de la Convention européenne des droits de l’homme. Elle considère que l’article 8 consacre aussi le droit à une protection effective, par l’Etat, contre les effets néfastes graves du changement climatique sur la vie, la santé, le bien-être et la qualité de vie.

La Cour reconnaît, à l’unanimité, qu’il y a violation de l’article 6 § 1 (droit à un procès équitable).

Ce verdict historique fait jurisprudence et concerne les 46 pays du Conseil de l’Europe. Un arrêt de la Cour est contraignant. La Suisse est tenue de le suivre, il compte près de 300 pages. 

Ce jugement appelle le Conseil fédéral et le parlement suisse à revoir leur copie pour se conformer à leur devoir de protection. Il exige un budget carbone et la mise en place d’une législation visant à prévenir les effets du changement climatique.

Il s’agira de démontrer que les objectifs ont été atteints. La Suisse s'est engagée, via l'accord de Paris, à ne pas dépasser 1,5 degré maximum de réchauffement. Elle doit faire sa part.

Le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe en surveille l’exécution. Nous suivrons de près sa mise en œuvre.

 POUR LIRE LA SUITE 

Voir l'annonce du débat du 7 mai à l'UNIGE

La Confédération accusée d'inaction climatique

Yves Batardon

Paysan-vigneron
Membre du comité d'Uniterre

Le 23 février 2024, des paysan.ne.s, associations de producteurs et productrices, syndicats, ONGs ont déposé une plainte contre la Confédération pour inaction climatique.

Application de la Constitution fédérale
Cette plainte a pour but de dénoncer l’inaction de la Confédération contre le changement climatique, d’alerter la population de l’urgence d’agir et de faire pression sur la Confédération pour que la Constitution fédérale soit appliquée, à savoir :

(art. 2 But) :
¹ La Confédération suisse protège la liberté et les droits du peuple et elle assure l’indépendance et la sécurité du pays.
² Elle favorise la prospérité commune, le développement durable, la cohésion interne et la diversité culturelle du pays.
³ Elle veille à garantir une égalité des chances aussi grande que possible.
⁴ Elle s’engage en faveur de la conservation durable des ressources naturelles et en faveur d’un ordre international juste et pacifique.

Une inaction climatique entraînant de forts préjudices à l’agriculture 

Les plaignant.e.s dénoncent l’inaction climatique de la Confédération, inaction qui perdure depuis trop longtemps.  Pourtant « Les limites de la croissance » sont connues depuis le fameux rapport du même nom édité par le Club of Rome en 1972. Entre temps, d’autres rapports alarmants ont été publiés régulièrement par des expert.e.s et des alertes et manifestations ont mobilisé la société civile, en particulier les jeunes. Pourtant la transition nécessaire et urgente ne se réalise pas.

Pour les plaignants, « c’est clairement la Confédération qui a encouragé et continue d’encourager un modèle d’affaire incompatible avec l’écologie, modèle qui épuise la terre sans l’entretenir », dit Yves Batardon. « Et pourtant cela va clairement à l’encontre de la constitution fédérale ».

 POUR LIRE LA SUITE 

 LE DESSIN DE CHAPPATTE 

© Chappatte dans Le Temps, Genève, 16 mars 2019. Dessin publié dans "Fins de règne".

 À NE PAS MANQUER 

Quels espoirs et défis des agricultures durables pour nourrir la planète? 

Regards croisés Afrique, Amérique latine et Europe.

Les multiples crises contemporaines et leurs dimensions économiques, sociales, écologiques interrogent profondément les modes de production (spécialisation et intensification) de l’alimentation mis en place après 1945 dans de nombreuses régions du monde. Dans ce contexte, les paysans et paysannes innovent afin de repenser la manière de produire les biens alimentaires mais aussi de les faire circuler et de les consommer.  

Cette table ronde est l’occasion unique de réunir des experts et acteurs du milieu académique et militant de l’agriculture et de l’agroécologie. Les interventions éclaireront les dynamiques locales à l’œuvre pour proposer des alternatives durables hors-marché ou dans le cadre d’un marché mieux régulé. Les exemples très riches s’appuieront sur des initiatives paysannes en Europe, en Afrique de l’Ouest et en Amérique Latine. La question des modèles organisationnels, de l’accès à la terre et les pistes de réactivation des savoirs et pratiques ancestrales seront abordées à travers différents exemples concrets qui seront mis en débat.

Le 16 mai 2024 de 18h15 à 20 heures, salle MR 030, UNIMAIL

Intervenant.es.s:

Isabel Cruz Hernandez (Anthropologue et militante)

Michel Pimbert (Professeur d’agroécologie, Centre for Agroecology, Water and Resilience at Coventry University, UK)

Laurence Roudart (Professeure d’économie agricole, ULB, Belgique)

Sophie Swaton (Philosophe et Economiste, Présidente de la Fondation Zoein)

Modération : Solène Morvant-Roux (Université de Genève

Action OSD Overshoot day

Pour marquer le jour de l’Over shoot day (Jour du dépassement) en Suisse qui aura lieu le 27 mai, nous organisons une déambulation le samedi 25 mai de 10h à 13h sur la Plaine de Plainpalais. Le lieu du rendez-vous pour le départ sera “The Buvette”, la buvette de la plaine de Plainpalais, à 10h.

Je m’engage et je m’inscris

  FORMATION WattEd 

Nous allons organiser une formation avec WAttEd à l’intention de nos membres. Le but de WattEd est de fournir aux divers acteurs et actrices de notre société (médias, politiques, collectivités publiques, ONG, institutions d’enseignement…) une base de connaissances et les clés de compréhension de ces problèmes complexes. Comment se passer d’énergies fossiles ? Comment la Suisse produit-elle son électricité ? Comment et combien produire dans les prochaines décennies pour répondre à la demande du peuple tout en limitant les effets du changement climatique ?

PowerPlay vous permet de comprendre de manière originale ces questions complexes.

Cette formation permet grâce à un travail de vulgarisation une compréhension rapide du système électrique suisse et de son rôle dans la transition, ainsi que des ordres de grandeur de notre consommation énergétique. Pour l’avoir testée nous pouvons vous garantir que c’est vraiment passionnant et si vous êtes intéressé·e, inscrivez-vous via le lien ci-dessous pour recevoir toutes les infos (dates, lieu, participation au coût). Cet atelier sera animé par Jérôme Castella, muni d’un master en économie et animateur hors pair !

Pour vous inscrire

Présentation de l'atelier Powerplay

Powerplay est un atelier créé par WattEd et qui prend la forme d'un serious game de stratégie. Il a la particularité d'être basé sur les données statistiques et techniques des instances scientifiques de référence pour transmettre une information au plus proche de la réalité.

En groupe, vous devrez de manière collaborative permettre à la Suisse de répondre aux besoins de transition énergétique en décidant de la production d'électricité. La partie nous mènera jusqu'en 2050. Durant ce parcours, vous serez confrontés à des questions telles que :

• Le prix de l'énergie 

• La planification des investissements 

• L'autorisation ou non du nucléaire 

• Les réactions de la population 

• L'impact carbone des moyens de production et les rétroactions du changement climatique en fonction de vos choix
  

• La gestion de la demande 

• Les besoins d'efficacité 

• La saisonnalité 

Le travail de vulgarisation permet une compréhension rapide du système électrique suisse et de son rôle dans la transition, ainsi que des ordres de grandeur de notre consommation énergétique. 

Déroulé d'un atelier :
1h30 - Jeu de stratégie -  Mettre en place une stratégie de transition énergétique pour la Suisse.
30 min : Esprit critique - Quelles sont les limites du jeu ? Quels sont les choix des auteurs qui influencent le déroulé ? Entrainer son esprit critique face à un modèle de projections énergétiques.
01h00 : Réflexion sur la demande d'énergie : Discussion en groupe, basé sur un calculateur, sur une réduction acceptable de la demande d'énergie, et sur l'impact que peut avoir la sobriété sur la stratégie mise en place durant le jeu.
En sortie d'atelier, vous aurez une vision claire d'un chemin de transition possible, basé sur des faits, les compromis que vous acceptez et vos valeurs.

CONVOCATION

À l'Assemblée Générale ordinaire 2024

de

L'Association Grands-parents pour le Climat-Genève

GPclimat-GE

Chères et chers Membres de l'association,

Le Comité de GPclimat-GE a le plaisir de vous convier à son Assemblée Générale ordinaire qui aura lieu

le 29 mai dès 18h30 à

L'Espace, tiers lieu d'après

Chemin du 23 août, 1205 Genève

TPG : Tram 14 arrêt Palladium

Vous trouverez ci-dessous l’ordre du jour, les autres documents seront à votre disposition lors de l'AG.

Nous vous remercions de vous inscrire par email d'ici au 20 mai auprès de la Présidente: 

jlecocq@gpclimat-ge.ch

Nous recherchons encore quelques personnes motivées pour rejoindre notre comité. Cela implique 3-4 réunions par an pour échanger sur les actions à mener et participer à l'organisation.

Si vous êtes intéressé·e·s, appelez

Jacqueline au 079 306 78 19 ou René au 077 451 56 28.

En espérant vous rencontrer à cette occasion, nous vous adressons nos cordiaux messages.

Pour le comité
Jacqueline Lecocq, Présidente

Ordre du jour:

Point 1: Adoption du PV de l’Assemblée générale 2023. 
Point 2: Rapport d'activités 2023.
Point 3: Comptes 2023.
Point 4: Rapport des vérificatrices des comptes.
Point 5: Approbation des comptes et décharge au comité. 
Point 6: Budget prévisionnel 2024. 
Point 7: Élection des membres du comité. 
Point 8: Projets en cours.
Point 9: Divers.

L'AG sera suivie comme de coutume d'un moment d'échanges autour d'un apéritif.

 NOUS Y ÉTIONS 

Le 26.04, 38ème anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl avec Contratom et Sortir du nucléaire.

Le 27.04 Journée de la Terre aux Avanchets, stand “Déchets” devant le super marché.

Le 21.04, dans le cadre du Festival EXPLORE GENÈVE DEMAIN, sur l’Ile Rousseau, le Cyclotrain et la Durée de vie des déchets dans la nature.

Le 27.04 Journée de la Terre aux Avanchets, le Cyclotrain animation du repas écologique.

Le 28.04 à Confignon lors du Tour de Romandie: Le Cyclotrain et la mini-station “Électroménager".

 AGENDA 

Votation du 9 juin

 LA SALAMANDRE M'A DIT 

Café, consommer mieux pour polluer moins

De toutes les boissons, c’est le café qui a le plus d’impact sur l’environnement. Chaque tasse équivaut à 1 km en voiture. Au total, le café représente 9 % de notre empreinte alimentaire. Peu importe son mode de préparation, c’est sa culture qui pollue le plus. Les plantations de café utilisent beaucoup d’engrais et de pesticides. La seule solution est d’en boire moins. Achetez le plus petit modèle de cafetière italienne : vous réduirez automatiquement votre consommation de café par tasse. Une autre astuce consiste à ne pas moudre le café trop fin. Vous obtiendrez le même goût avec un quart de poudre en moins. Si vous avez une machine à capsules, vous pouvez tirer deux petits noirs d’une même dose. Le plus raisonnable serait de passer au thé, qui a moins d’impact sur l’environnement.

Tiré de Mathias Plüss, "Moins, c'est moins!", Editions de la Salamandre, 2023.

Vous pouvez commander ce livre ici.

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