Une journée essentielle, même en 2024
Camarades, nous le savons, alors que d’aucuns ont bien voulu croire en la promesse d’une fin de l’Histoire pro capitaliste, les luttes pour les droits sociaux, pour les droits des travailleuses et des travailleurs et pour les droits humains n’ont jamais cessé, et revêtent encore tout leur sens dans cette période troublée qui est la nôtre.
Le 1er mai, journée internationale des travailleuses et des travailleurs, est traditionnellement un jour spécial pour nous camarades. Cette année ne fait pas exception :
- une journée pour défendre les salaires minimums cantonaux, pour que toute personne qui vit du salariat le fasse dans un cadre qui ne la prétérite pas, lui permettant de subvenir à tous ses besoins, alors que les prix s’envolent ;
- une journée pour défendre les conditions de travail dans les crèches, pour préserver la qualité de l’accueil de nos enfants, combattre la sous-enchère salariale et permettre à celles et ceux dont c’est le métier d’en vivre dignement;
- une journée pour défendre l’extension des droits politiques de plus de 40% des habitant·es de notre canton, ressortissant·es étranger·ères domicilié·es à Genève depuis plus de 8 ans, qui partagent la vie de la cité au même titre que les Suisse·sses qui en foulent les pavés, et qui devraient pouvoir s’incorporer davantage dans le tissu social et politique local ;
- enfin, une journée de solidarité avec la Palestine, la situation humanitaire à Gaza étant une urgence absolue, pour un cessez-le-feu immédiat, contre une politique expansionniste, pour une dénonciation des violations répétées du droit international et le respect de la vie humaine.
Nous nous rendrons au cortège du 1er mai déterminé·es, et conscient·es que plus que jamais en tant que socialistes nous devons monter au créneau, pour le respect des droits de toutes et tous, sans privilège, partout. C'est bien plus qu'un slogan, c'est notre engagement.
Olivia Bessat-Gardet et Manuel Zwyssig, coprésident·es du PSVG
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