"3 Questions à..." ... Jovin Lwehabura
Jovin Lwehabura est Représentant national d’ADAP Tanzania et Chef de projet Ipole WMA.
Qu'est-ce qui te préoccupe le plus dans la situation actuelle pour les forêts et pour les communautés ?
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Ce qui me préoccupe le plus, ce sont les forêts et les communautés. Cela est dû au fait que les communautés entourant les forêts exercent une trop forte pression sur l'utilisation des produits forestiers pour leur propre subsistance et d'autres consommations associées. Il est de mon devoir de promouvoir des sources alternatives de revenus pour les communautés environnantes et, en même temps, de promouvoir la protection des forêts pour leur assurer une bonne coexistence.
Quelle est l'activité la plus intéressante du projet selon toi et pourquoi ?
- Selon moi, l'une des activités la plus intéressante est l'établissement des plans d'utilisation des terres des huit villages constituant la réserve villageoise d'Ipole. Au départ, les villages constituant la Wildlife Management Area (WMA) d'Ipole n'avaient pas de terres forestières à apporter à cette WMA. Grâce au plan d'utilisation des terres pour ladite zone, les villages ont mis de côté une quantité importante de terres forestières pour compléter la zone actuelle de la WMA d'Ipole. En fait, il s'agit d'un pas en avant vers la préservation et la pérennité de la WMA d'Ipole.
Quelle est une journée type en tant que Représentant national d’ADAP Tanzania et Chef de projet Ipole WMA ?
- Ma journée de travail typique comprend une grande partie de Communication & Relations Publiques : vérifier et répondre aux courriels, participer aux réunions avec la direction de la réserve villageoise d'Ipole, les collègues des autres projets de l'ADAP (Rungwa River et Katavi Ugalla), et de l'ADAP Genève, et les parties prenantes et partenaires. Cela comprend aussi une importante partie de Gestion de projet : se concentrer sur les tâches et le rôle spécifique du projet qui contribuent à la gestion durable des activités du projet dans son ensemble.
Merci à Jovin pour cet échange et pour son travail de terrain !
[Propos recueillis et traduits par Louise Sérasset]
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