Faire cohabiter une oeuvre électro-symphonique (FINITE de Manuel Oberholzer / Feldermelder) avec Ein deutsches Requiem de Johannes Brahms. Le plan de vol n’était pas sans risque, mais il en valait la chandelle.
« Que cette soirée ait laissé rêveur, pantois ou inspiré, elle n’a en tout cas pas laissé indifférent » écrit Éloïse Vibert dans son compte-rendu pour l’Agenda
L’ouverture du concert au Victoria Hall avait de quoi marquer les esprits: salle plongée dans la pénombre, Feldermelder penché seul sur son pupitre électronique, une voix virtuelle déclinant le concept sur tapis sonore électro.
Entrée en scène de l’orchestre et du chœur, qui allaient à la fois mimer les particularités de la musique électronique et servir de source à des interventions en temps réel.
« Jouer une commande d’un compositeur actuel était une vraie joie, » dixit le chef Antoine Marguier. « Une émotion aussi, parce que quand on lève la baguette sur une création, c’est une fenêtre qui s’ouvre sur quelque chose de nouveau. »
Faire du nouveau a toujours été dans l’ADN de l’ODN. « On ne peut pas se contenter de jouer uniquement les pièces du grand répertoire » estime il Maestro, qui espère continuer à mettre en lumière de nouveaux compositeurs.
Que de plus somptueux, après l’entracte, que le Requiem allemand de Brahms pour se réconcilier avec des harmonies plus familières?
Un atterrissage tout en douceur assuré par les solistes Kathrin Hottiger et Vincent Casagrande, accompagnés par l'ODN et le Choeur de Chambre de l'Université de Fribourg.
(...) L’exécution de ces deux performances si différentes l’une de l’autre force à constater que l’Orchestre des Nations, bien que composé de musicien∙ne∙s amateur∙ice∙s, n’a rien à envier aux orchestres professionnels (...) lire tout l'article
Eclosion printanière
Voilà l’ODN propulsé vers le printemps et le concert du 9 mars au Victoria Hallavec le clarinettiste Kevin Spagnolo, lauréat du Concours de Genève. Plus de détails dès janvier.
L’occasion d’évoquer un sujet essentiel: le financement.
L’ODN recherche des sponsors et partenaires institutionnels pour pérenniser ses activités, à commencer par notre prochain concert. N’hésitez pas à nous contacter directement pour plus d’informations! Vous pouvez également nous soutenir à titre individuel sur notre plateforme dédiée.
Et pour vous aider à passer l’hiver, ne manquez pas la série d'afterworks musicaux Stratus ma non troppoen plein centre de Genève.
Prochain concert : Stratus deprimente Mardi 16 janvier à 19h15, chez Floky la loutre (Rue de Carouge 44) Entrée libre
