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Le Conseil municipal a accepté un budget responsable qui, malgré les baisses de recettes, répond au mieux aux besoins de la population. Il est le fruit d’un travail de négociation afin de satisfaire une majorité du Conseil municipal autour des partis de gauche et du MCG avec des mesures solidaires et durables auxquelles la gauche à dû consentir des coupes à hauteur de 22 millions au vu du contexte budgétaire cantonal à la suite des baisses d’impôts votées en 2024.
La Ville de Genève aura un budget pour l’année 2026 après de longues discussions samedi dernier et ce lundi soir au Conseil municipal. «Le budget proposé n’était pas idéal pour la gauche avec 22 millions de coupes mais en réintégrant l’ensemble des mécanismes salariaux pour les employé·es, il a le mérite d’être acceptable et responsable à la fois socialement, écologiquement et économiquement vis-à-vis du déficit» explique Guilhem Kokot, commissaire aux finances et coprésident de la section Ville de Genève.
«Avec ce budget, on garde l’essentiel et on répond aux urgences de la population, comme la création de postes dans le secteur de la petite enfance qui nous permettra l’ouverture de places de crèche à la rentrée 2026» souligne Amanda Ojalvo, cocheffe du groupe socialiste au Conseil municipal. «Le Centre, soi-disant "parti de la famille", et les Vert’libéraux, de leurs côtés n’ont pas hésité à proposer des coupes dans la petite enfance mettant en péril l’ouverture de ces nouvelles places de crèche.»
«Nous avons su trouver des compromis à gauche et avec le MCG pour maintenir les prestations et développer de nouveaux projets avec une baisse de moyens» analyse Olivier Gurtner, cochef du groupe socialiste au Conseil municipal. «Les autres partis n’étaient pas ouverts au compromis mais à quatre groupes nous avons su nous mettre d’accord sur un budget qui reste à gauche, pour les salarié·es et pour répondre aux attentes des habitant·es.»
«Cette situation budgétaire est le résultat d'une gestion irresponsable des finances cantonales par la droite qui avait promis une baisse d’impôts sans effet sur les prestations publiques mais force est de constater qu’elle a eu tort » remarque Salma Selle, coprésidente du PS Ville de Genève. « Le compromis trouvé cette année ne sera pas forcément durable. Alors pour répondre aux besoins de la population, il sera probablement nécessaire de réfléchir aux recettes pour les années à venir»
Personnes de contact :
- Guilhem Kokot, coprésident du PS Ville de Genève et commissaire socialiste aux finances (078 821 84 64)
- Salma Selle, coprésidente du PS Ville de Genève (079 902 11 00)
- Amanda Ojalvo, cocheffe du groupe socialiste au Conseil municipal (078 914 90 94)
- Olivier Gurtner, cochef du groupe socialiste au Conseil municipal (078 734 33 29)
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