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OUI à la Campagne Masset !
Aujourd’hui, les terrains constructibles se raréfient. Sur ceux qui restent, le Canton et les villes construisent pour répondre à la pénurie de logements. Mais construire des logements ne peut se faire sans penser aux infrastructures qui les accompagnent : écoles, lieux de rencontre, équipements publics et espaces verts. Ces éléments sont essentiels pour garantir la qualité de vie et la cohésion sociale dans nos quartiers.
C’est précisément dans cette perspective que s’inscrit l’acquisition de la Campagne Masset : 35’000 m² de nature en bordure du Rhône, au cœur des quartiers Charmilles-Concorde.
Les habitant·es le disent depuis longtemps: ces quartiers manquent cruellement d’espaces verts. Dans un contexte où la vie devient de plus en plus coûteuse, où les effets du changement climatique se renforcent, où les lieux de rencontre gratuits et accessibles sont indispensables pour toutes les générations, un parc public est un investissement social d’avenir.
Or, ce qui devrait être une évidence, soit acquérir un parc pour un quartier sous-doté devient un sujet de controverse, alimenté par des arguments financiers fallacieux. Il faut le répéter clairement : l’entretien de la Campagne Masset ne coûtera pas plus cher que celui d’un autre parc.
Mais la véritable question est ailleurs : nous avons aujourd’hui l’opportunité unique d’acquérir un terrain qui pourrait rejoindre les grands parcs emblématiques de notre ville, comme les Bastions ou les Eaux-Vives, et de l’offrir à un quartier qui en a réellement besoin. Si nous laissons passer cette occasion, ce sont 35’000 m² d’espaces verts qui continueront de bénéficier à un seul ménage privilégié, alors que nous avons aujourd’hui la possibilité de les rendre accessibles à toute la population.
Nous ne souhaitons qu’une chose : gagner cette votation et ouvrir la Campagne Masset pour que toutes et tous puissent profiter de ce nouveau parc. Alors, parlons-en autour de nous, mobilisons, et surtout : n’oublions pas de voter OUI le 30 novembre !
Guilhem Kokot et Salma Selle, coprésident·es du PSVG.
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