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Préserver nos services publics et leurs employé·es
Ce 11 novembre, les employé·es du canton étaient dans la rue et manifestaient pour leurs conditions de travail. Le même jour, la Ville de Genève publiait une nouvelle version de son projet de budget 2026 plus marquée par l’austérité que celle présentée en septembre. Rappelons d’abord que ce sont les partis de droite et l'extrême-droite qui nous ont mené à cette situation : les baisses d'impôts répétées qu'ils défendent provoquent une diminution des recettes de l'Etat. Si les classes moyennes et riches ont vu leurs impôts diminuer, les prestations publiques vont diminuer d'autant pour toutes et tous et à la fin, c'est aux riches que ça profite.
Si des éléments importants comme la création de nouvelles places de crèches sont maintenues, les mécanismes salariaux sont gelés. Pour nous, socialistes, il n'est pas possible d'accepter une diminution du salaire réel des employé·es en n'indexant pas les salaires à l'inflation. D'autres coupes majeures sont à déplorer comme des diminutions des subventions aux associations, des coupes générales qui touchent aux fonctionnements de nos grandes institutions, ou encore au gel des annuités.
Le travail des employé·es de la Ville est indispensable, et il est inconcevable que des économies soient faites sur leurs salaires alors même que les coûts de la vie continuent d’augmenter. Rien ne change dans leurs fonctions : le travail reste le même, mais pour un salaire moindre. Il est absurde que, dès les premiers signes d’un contexte économique moins favorable, le budget s’attaque à sa propre administration et finisse par se cannibaliser lui-même. Ainsi, il est primordial de ne pas agir dans l’urgence, mais de mener une réflexion de fond afin d’éviter que cette situation financière ne se reproduise dans les années à venir.
En attendant nous comptons sur nos députés et nos élu·es au Conseil municipal, qui à n'en pas douter feront au mieux pour améliorer ces budgets. Et pour notre avenir n’oubliez pas, taxons les riches le 30 novembre et votons OUI à l'initiative pour l'avenir !
Guilhem Kokot et Salma Selle, coprésident·es du PSVG.
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